Dans le monde du football, les entraîneurs sont souvent sous pression pour obtenir des résultats immédiats. Cependant, cette exigence peut parfois conduire à des décisions hâtives et coûteuses. Dans cet article, nous allons explorer un phénomène récent et troublant : celui de l’éviction rapide d’entraîneurs de renom. En seulement 15 journées, pas moins de 17 entraîneurs ont été limogés, entraînant un gaspillage financier considérable. Quelles sont les raisons derrière ces décisions ? Quels en sont les impacts sur le jeu et les finances des clubs concernés ? Plongez avec nous dans les coulisses du football moderne.
Un taux de rotation des entraîneurs inédit en Ligue 1 algérienne
La première moitié de la saison de football en Ligue 1 algérienne a été marquée par une instabilité sans précédent au niveau des staffs techniques. Pas moins de 13 clubs sur les 15 que compte l’élite ont procédé à un changement d’entraîneur. Les premiers à initier cette valse furent le MC Oran, le CR Bélouizdad, l’USM Khenchela et le Paradou AC. Ils ont rapidement été suivis par l’ES Mostaganem, l’US Biskra, l’Olympique Akbou, le NC Magra et le MC El-Bayadh. Même les trois ténors du championnat, à savoir le MC Alger, la JS Kabylie et l’USM Alger, n’ont pas échappé à cette tendance.
Samir Zaoui et Kheireddine Madoui, les exceptions qui confirment la règle
Face à cette instabilité généralisée, deux figures se distinguent par leur constance : Samir Zaoui de l’ASO Chlef et Kheireddine Madoui du CS Constantine. Ces deux entraîneurs ont réussi à maintenir leur poste tout au long de la première moitié de la saison, une prouesse dans le contexte actuel. Leur secret ? Une gestion rigoureuse, une vision claire et un travail acharné qui ont su convaincre leurs dirigeants respectifs de leur confier les rênes de l’équipe malgré les turbulences du championnat.
Le recrutement de stars internationales : un investissement non rentable
Malgré l’aide financière de l’État algérien, le recrutement de joueurs internationaux par les clubs de football n’a pas porté ses fruits. Islam Slimani, Andy Delort et Yanis Hammache, dont les salaires mensuels dépassaient 1 milliard de centimes, n’ont pas réussi à améliorer les performances de leurs équipes. Sékou Gassama, qui touchait 55 000 euros par mois à l’USMA, n’a marqué que deux buts en 14 matchs avant la résiliation de son contrat. Ces échecs de recrutement sont considérés comme un grand fiasco dans l’histoire du football algérien.

