La pomme de terre a protégé les Algériens de la famine depuis plusieurs années. Aujourd’hui encore, elle joue un rôle important dans la région. Après deux mois d’invariabilité, le coût de cette denrée a de nouveau connu une énorme inflation.
Qui sont les responsables ?
Hassan Kadmani, le président de la fédération nationale les producteurs de la pomme de terre est subjugué par rapport au prix des pommes de terre sur le marché.
Selon ses dires, le tarif se rapproche des 110 dinars chez les commerçants en détail dans certaines wilayas alors qu’il se limite à 60 dinars chez les producteurs.
Durant son entrevue avec un journal arabophone, il a affirmé que cette hausse « laisse présager une manipulation des prix et une spéculation, ce qui nécessite une enquête urgente sur la hausse injustifiée des prix de la pomme de terre sur les marchés de gros et de détail au niveau les wilayas du nord ».
Il tient pour responsable les spéculateurs qui servent de médians entre les commerçants et les agriculteurs, et non les producteurs.
Le directeur des marchés de gros de fruits et légumes les wilayas de sud Dris leghmiri, affirme cependant que le prix des patates à Oued Souf n’est pas loin des 95 dinars.
L’échec d’une collaboration
Devant cette flambée, M.Hassan Kadmani se pose la question suivante : « s’agit-il d’une baisse de production, d’une augmentation de la demande, ou est-ce les spéculateurs qui sont encore une fois introduits dans le circuit ? ».
Cette inflation de prix est, selon le Directeur de l’Office au niveau de l’Union Générale les Commerçants et Artisans Issam Bedrissi, l’échec de la collaboration entre le ministère du Commerce et de l’Agriculture. Il définit d’ailleurs la solution proposée comme du « bricolage ».
Cette flambée de prix ne concerne pas uniquement les pommes de terre puisque les tomates, carottes, courgettes et salades connaissent une hausse dans leur tarif.