Abdelmadjid Tebboune, figure emblématique de la politique algérienne, a une fois de plus marqué l’histoire de son pays en décrochant un nouveau mandat présidentiel. Cette victoire, qui s’inscrit dans un contexte politique et social particulier, soulève de nombreuses questions et suscite diverses réactions. Dans cet article, nous allons explorer les circonstances de cette élection, les défis auxquels le président Tebboune pourrait être confronté et les attentes du peuple algérien. Plongez avec nous dans l’analyse de ce nouvel épisode de la vie politique algérienne.
Abdelmadjid Tebboune réélu Président de la République d’Algérie en 2024
La Cour constitutionnelle d’Algérie a dévoilé les résultats officiels du scrutin présidentiel du 7 septembre 2024. Abdelmadjid Tebboune a été réélu pour un second mandat à la tête de l’État, ayant remporté une majorité absolue des suffrages. Selon Omar Belhaj, président de la Cour, Tebboune a rassemblé près de 7,976,291 voix, soit 84,30% des votes exprimés. Cette victoire écrasante confirme la confiance du peuple algérien envers son leadership. Les chiffres définitifs seront publiés dans le Journal officiel de la République Algérienne Démocratique et Populaire.
Performances des autres candidats et taux de participation
Les autres prétendants à la présidence, Hassani Cherif Abdelali et Ouchiche Youssef, ont obtenu respectivement 9,56% et 6,14% des voix. Le taux de participation à cette élection présidentielle a été de 46,10%, un chiffre significatif malgré une abstention notable. La Cour constitutionnelle a également signalé que 1 764 637 votes ont été annulés. Ces données officielles démontrent l’engagement du peuple algérien dans le processus démocratique, malgré les défis rencontrés.
Parcours académique et professionnel d’Abdelmadjid Tebboune
Né le 17 novembre 1945 à Naama, Abdelmadjid Tebboune a grandi à Sidi Bel Abbès suite au déménagement de sa famille pour échapper aux pressions coloniales françaises. Après une scolarité primaire mouvementée, il intègre le lycée régional (islamique français) puis le lycée Ben Zerdjeb. En 1965, il réussit le concours d’entrée à l’École nationale d’administration, se classant parmi les 37 admis sur 600 candidats. Il y obtient en 1969 un diplôme en économie et finances, marquant le début d’une carrière politique qui le mènera à la présidence de la République Algérienne.