Abdelmadjid Tebboune, actuel président de la République d’Algérie, a récemment officialisé son mandat par serment. Cette étape cruciale dans le processus politique algérien marque une nouvelle ère pour le pays et soulève de nombreuses questions sur l’avenir de la nation. Dans cet article, nous allons explorer les détails de cette cérémonie de prestation de serment et ce qu’elle signifie pour l’Algérie. Nous examinerons également les défis auxquels Tebboune pourrait être confronté pendant son mandat et comment il envisage de les relever. Restez avec nous pour un aperçu approfondi de cette évolution importante dans la politique algérienne.
Abdelmadjid Tebboune officiellement en fonction suite à sa prestation de serment
Le 17 septembre 2024, Abdelmadjid Tebboune a officiellement pris ses fonctions de président de l’Algérie lors d’une cérémonie solennelle au Palais des Nations à Alger. Selon l’article 89 de la Constitution algérienne, le chef de l’État entre en fonction dès qu’il a prêté serment devant le peuple et les hautes autorités du pays, dans la semaine suivant son élection. Cette formalité accomplie, Tebboune entame ainsi son deuxième mandat à la tête de l’Algérie.
Les promesses de Tebboune pour son second mandat
Abdelmadjid Tebboune, réélu avec une majorité de 84,30% des voix, a fait plusieurs promesses lors de sa campagne. Parmi celles-ci, la création de 450 000 emplois et l’augmentation de l’allocation chômage à 20 000 DA d’ici 2025. Il s’est également engagé à construire plus de 2 millions de logements et à augmenter l’aide à l’habitat rural à 100 millions de centimes. Ces engagements ambitieux témoignent de sa volonté de relever les défis économiques et sociaux auxquels l’Algérie est confrontée.
La vision de Tebboune pour une « nouvelle Algérie »
Le président Abdelmadjid Tebboune, fort de sa réélection avec 84,30% des suffrages, envisage une « nouvelle Algérie » où le dialogue national ouvert est au cœur du processus décisionnel. Il a également exprimé son ambition d’atteindre l’autosuffisance en blé dur d’ici 2025 et en maïs et orge en 2026. Par ailleurs, il compte améliorer les infrastructures du pays, notamment les lignes ferroviaires. Ces objectifs ambitieux démontrent sa volonté de répondre aux défis économiques et sociaux du pays lors de son second mandat.