L’introduction d’un système d’accès payant à la Mosquée Hassan II, l’un des monuments les plus emblématiques du Maroc, a suscité une vague d’indignation parmi les habitants locaux et les touristes. Cette décision, qui vise à générer des revenus pour l’entretien de ce joyau architectural, a été accueillie avec consternation par ceux qui considèrent que l’accès à un lieu de culte devrait rester libre et ouvert à tous. Dans cet article, nous explorons les différentes facettes de cette controverse, en mettant en lumière les arguments des deux camps. Restez avec nous pour comprendre pourquoi cette mesure a provoqué un tel tollé.
Introduction des frais d’entrée à la Mosquée Hassan II
Récemment, l’emblématique Mosquée Hassan II de Casablanca a introduit des frais d’entrée pour accéder à son esplanade, habituellement ouverte au public. Désormais, les visiteurs doivent débourser 70 dirhams marocains pour profiter de ce lieu historique. Cette décision a provoqué une vague d’indignation parmi les résidents locaux et les touristes qui visitent le monument, remettant en question l’accessibilité et l’inclusivité de ce site religieux et culturel majeur.
Impact de la décision sur les habitants et les touristes
Cette mesure a suscité le mécontentement des Casablancais, déplorant l’inaccessibilité du lieu pour les familles et les jeunes, due au coût élevé. La décision, prise sans communication préalable, a été vivement critiquée par les locaux. En outre, cette initiative risque d’affecter le tourisme, en rendant moins attractif ce monument emblématique. Le quotidien des habitants, habitués à fréquenter librement l’esplanade, est également perturbé.
Gestion autonome de la Mosquée Hassan II
La Mosquée Hassan II est gérée par une entité indépendante, dotée de son propre système de gestion et budget. Contrairement à d’autres mosquées du Maroc, elle n’est pas soumise aux décisions du Ministère des Habous et des Affaires Islamiques. La commune de Casablanca supervise uniquement les installations environnantes, comme les espaces verts et la propreté extérieure. Un responsable communal a affirmé que le Conseil de la commune n’était pas impliqué dans l’instauration des frais d’entrée.