L’affaire de l’accident d’Air Algérie continue de faire des vagues, plusieurs années après le tragique événement. Swiftair, la compagnie aérienne espagnole impliquée, se trouve actuellement dans une situation délicate, tentant d’éviter un procès imminent qui pourrait avoir des conséquences désastreuses pour son image et sa stabilité financière. Dans cet article, nous allons vous fournir tous les détails sur cette lutte juridique intense et les enjeux majeurs qu’elle représente pour Swiftair.
Restez avec nous pour comprendre les tenants et aboutissants de cette affaire complexe qui continue de captiver l’attention du public et des médias.
Le drame du vol AH5017 d’Air Algérie : une quête de justice toujours en cours
Le 24 juillet 2014, le monde assistait impuissant au crash tragique du vol AH5017 d’Air Algérie, faisant 116 victimes dont 54 Français. L’appareil, propriété de la compagnie espagnole Swiftair mais affrété par Air Algérie, s’est écrasé dans le nord du Mali lors de son trajet entre Ouagadougou et Alger. Sept ans plus tard, les familles des disparus attendent toujours que justice soit rendue.
Malgré une mise en examen pour « homicide involontaire » de Swiftair en 2017 suite à des manquements graves dans la formation des pilotes, la procédure judiciaire est constamment retardée par les démarches légales de la compagnie espagnole, suscitant colère et frustration chez les proches des victimes.
Swiftair face à des accusations d’homicide involontaire et des tentatives pour éviter le procès
Depuis 2017, Swiftair est sous le coup d’une mise en examen pour « homicide involontaire » suite à l’enquête sur le crash du vol AH5017. L’investigation a mis en lumière de graves lacunes dans la formation des pilotes, contribuant ainsi à la tragédie. Toutefois, le processus judiciaire a été entravé par des retards incessants, principalement alimentés par les actions juridiques de Swiftair.
En 2025, malgré plusieurs rejets de recours précédents, la compagnie a sollicité une nouvelle fois l’intervention de la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) pour suspendre la procédure pénale en France. Ces manœuvres sont perçues par les familles des victimes comme une stratégie dilatoire visant à esquiver un procès pénal en France.
Un procès en vue pour Swiftair, mais à quel coût pour les familles des victimes ?
Si la requête de Swiftair est rejetée, le procès pénal du crash du vol AH5017 pourrait se tenir fin 2026. Cette attente prolongée soulève des interrogations sur l’efficacité du système judiciaire français et l’impact des manœuvres dilatoires de la compagnie aérienne. Les familles des victimes dénoncent une stratégie d’épuisement, tant financier que psychologique. « C’est une guerre d’usure.
On a l’impression que Swiftair cherche à nous faire craquer », confie l’avocat des familles, Sébastien Buzy. Malgré ces obstacles, les proches des victimes restent déterminés à poursuivre leur combat pour la justice, se réunissant chaque année en juillet pour honorer la mémoire des disparus et maintenir la pression.



