Ce matin, la Casbah s’est éveillée au son des prières et des rituels de l’Aïd el-Kebir. Dans ce quartier emblématique classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, la fête prend une dimension unique, entre héritage ancestral et réalité sociale bouleversante.
Les premières lueurs du jour dévoilent des enfants en habits neufs, déambulant joyeusement entre les murs blanchis à la chaux. Dans les patios, les familles s’activent autour des préparatifs du sacrifice.
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Une fête de partage… mais aussi de contrastes
Au-delà de l’effervescence, l’émotion était palpable.
Cette année encore, de nombreuses familles modestes ont fait preuve d’une solidarité remarquable. Dans la rue des Aures, une association de jeunes bénévoles a distribué de la viande à plus de 150 foyers.
témoigne Farida, mère célibataire de trois enfants.
Des scènes bouleversantes ont marqué cette matinée : un petit garçon tendant un makroud à un policier en poste, une vieille dame essuyant ses larmes après avoir reçu une visite surprise de ses petits-enfants.
Ces instants simples mais puissants rappellent que l’Aïd, dans son essence, reste un moment de communion et de fraternité.


