En proie à de nombreuses critiques, la compagnie aérienne algérienne, Air Algérie, entame plusieurs réformes sous les directives du nouveau PDG.
Après que plusieurs dysfonctionnements aient été remarqués au sein de la compagnie, le gouvernement a pris position, via le ministère des transports, en nommant un nouveau directeur à sa tête.
Le mois dernier, Yacine Benslimane est devenu le nouvel homme fort de l’institution publique. Celui-ci a directement procédé à un grand remaniement, en s’attirant plusieurs réactions au sein de l’entreprise.
Si ces réactions sont pour la plupart positives, certaines le sont beaucoup moins. Après s’être attaqué à la direction, c’est maintenant au tour des employés, de manière générale, de connaître la réforme du nouveau directeur.
Air Algérie: Une vague de réforme annoncée par le nouveau patron – Afrique sur 7: Plus d’un mois après sa nomination à la tête d’Air Algérie, le nouveau PDG de la flotte aérienne Yacine Benslimane s’apprête à entamer plusieurs … https://t.co/WCSAeO0RXY Algeria_Information
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Une menace de grève pèse sur la compagnie
Après avoir remanié sa direction, Yacine Benslimane entame un nouveau challenge, celui de mettre fin à certains privilèges accordés à quelques employés. Une tâche non moins facile, car celle-ci entraîne directement une menace de grève.
En effet, pour alléger la charge financière de la compagnie qui se trouve déjà en difficulté, Yacine Benslimane a décidé de retirer les facilités accordées aux pilotes et à leurs familles. Il s’agit de l’octroi de billets gratuits aux pilotes et à leurs proches, en classe affaires et en première classe.
Cette décision intervient alors que Air Algérie affiche complet sur tous ses vols directs en Europe jusqu’en septembre. Une manière de libérer des places et de soulager les finances. De plus, ces privilèges sont jugés partiaux, car seuls quelques employés en bénéficient.
Le syndicat est monté au créneau pour dénoncer “une privation des droits élémentaires” et menace de mener une grève. Il faut savoir que ces privilèges ne sont pas obligatoires et que chaque compagnie compose selon ses moyens.
Une grande partie des employés saluent la décision du directeur, qu’ils jugent équitable.