Dans le contexte actuel du transport aérien, Air Algérie envisage d’augmenter la fréquence de ses vols entre Alger et Dakar. Cette décision intervient alors qu’Air Sénégal annonce une réduction de ses liaisons vers la France. Ces mouvements stratégiques des deux compagnies aériennes africaines illustrent les dynamiques changeantes du secteur aérien sur le continent. Découvrez dans cet article les détails de ces évolutions et leurs implications pour les voyageurs et l’industrie du transport aérien.
Restructuration des liaisons d’Air Sénégal vers la France
La compagnie aérienne Air Sénégal a annoncé le 4 septembre dernier une réduction de ses dessertes internationales, incluant notamment Marseille et Lyon en France. Cette décision, motivée par une volonté de rationalisation des ressources, un manque de rentabilité de certaines lignes et une flotte insuffisante, a suscité des critiques quant à la qualité du service offert par la compagnie. Le plan de réduction des dessertes débutera le 19 septembre.
Une aubaine pour Air Algérie et l’aéroport d’Alger
Cette restructuration d’Air Sénégal pourrait se révéler être une opportunité en or pour Air Algérie et l’aéroport d’Alger. La ligne Alger-Dakar, l’une des plus rentables pour la compagnie algérienne, joue un rôle crucial dans le projet de faire de l’aéroport d’Alger un hub international. De plus, avec le retrait d’Air Sénégal, Air Algérie pourrait attirer une partie des passagers voyageant vers Marseille, Lyon, Barcelone et Milan, renforçant ainsi sa présence sur ces destinations.
Préparation d’Air Algérie pour augmenter les vols Alger-Dakar
Face à une éventuelle hausse de la demande, Air Algérie se tient prête à intensifier ses liaisons avec Dakar. Actuellement, six vols hebdomadaires sont assurés entre Alger et Dakar. Cependant, en hiver, la compagnie prévoit de passer à un vol quotidien. Cette ligne est l’une des plus lucratives pour Air Algérie sur le continent africain. Toutefois, toute augmentation supplémentaire du nombre de vols dépendra des accords aériens et des autorisations d’exploitation en vigueur.