L’Algérie est actuellement en alerte face à une possible épidémie de monkeypox, une maladie virale rare mais potentiellement grave. L’institut Pasteur, référence mondiale en matière de recherche médicale, appelle à la vigilance et à la prévention pour éviter une propagation rapide du virus. Dans cet article, nous vous proposons d’en savoir plus sur cette maladie, les mesures prises par les autorités sanitaires algériennes et les recommandations de l’institut Pasteur pour se protéger efficacement. Restez informés et prenez soin de votre santé en ces temps incertains.
Comprendre le Monkeypox : une maladie virale potentiellement mortelle
Le Monkeypox, aussi connu sous le nom de variole du singe, est une maladie infectieuse causée par un virus de la famille des orthopoxvirus, similaire à celui responsable de la variole humaine. Cette maladie zoonotique peut se transmettre de l’animal à l’homme et d’un individu à un autre. Le virus peut également être contracté par contact avec des surfaces ou objets contaminés par une personne infectée, ce qui en fait une menace potentielle pour la santé publique. Il existe deux variantes principales du Monkeypox, l’une plus dangereuse et mortelle que l’autre.
Les voies de transmission du Monkeypox
Le Monkeypox se propage principalement par contact étroit avec une personne infectée, notamment via les gouttelettes respiratoires lors de la toux ou des éternuements, ainsi que le contact direct avec les fluides corporels. Les objets utilisés par une personne infectée peuvent également véhiculer le virus. La contamination peut aussi survenir suite à un contact direct avec un animal infecté ou après consommation de sa viande. Le virus peut survivre sur des surfaces contaminées et être transmis par contact avec celles-ci. Enfin, il existe un risque de transmission de la mère à l’enfant pendant la grossesse, l’accouchement ou par contact peau-à-peau postnatal.
Identifier les symptômes du Monkeypox et prévenir sa propagation
Les signes cliniques du Monkeypox, qui se manifestent généralement entre 5 et 21 jours après l’infection, comprennent une fièvre élevée, des maux de tête sévères, des douleurs musculaires, une fatigue extrême, un gonflement douloureux des ganglions lymphatiques et des éruptions cutanées ou des lésions. Pour limiter la propagation de cette maladie, l’Institut Pasteur d’Algérie recommande le lavage fréquent des mains, l’évitement des contacts étroits avec les personnes infectées, la non-manipulation d’animaux potentiellement porteurs du virus, l’évitement des objets contaminés et l’utilisation de masques respiratoires. L’Institut souligne l’importance de la vigilance face à cette nouvelle menace sanitaire.