L’aéroport d’Alger, principal point d’entrée et de sortie du pays, est confronté à un défi majeur : la lutte contre le trabendo, ce commerce informel qui échappe aux contrôles douaniers. Face à l’ampleur de ce phénomène, les autorités aéroportuaires intensifient leurs efforts pour endiguer cette pratique illégale. Cet article se propose d’explorer les différentes stratégies mises en place par l’aéroport d’Alger pour combattre le trabendo, un sujet qui suscite de nombreuses interrogations et discussions. Restez avec nous pour découvrir comment l’aéroport s’adapte et innove pour faire face à ce fléau économique.
Le commerce du cabas à l’aéroport d’Alger : une activité illégale en hausse
À l’aéroport d’Alger, le commerce du cabas, également connu sous le nom de trabendo, est une pratique illégale qui prend de l’ampleur. Cette activité consiste à faire passer des marchandises destinées à la vente comme étant des produits à usage personnel, inondant ainsi le marché algérien de produits étrangers normalement soumis à des restrictions d’importation. Récemment, une opération de contrôle a permis la saisie d’une importante quantité de téléphones portables, mettant en lumière l’ampleur de ce phénomène. Ce commerce illicite cause un préjudice financier considérable au Trésor public et soulève des questions sur la qualité des produits importés frauduleusement.
Les conséquences économiques du commerce du cabas en Algérie
Le commerce du cabas, ou trabendo, a des répercussions néfastes sur l’économie algérienne. En effet, cette pratique illégale engendre un manque à gagner important pour le Trésor public, privé de recettes fiscales liées à l’importation de marchandises. De plus, la qualité douteuse des produits importés frauduleusement pose un problème de santé publique. En outre, ce commerce informel fausse la concurrence, mettant à mal les entreprises locales qui respectent les règles d’importation. Ainsi, le trabendo contribue à l’essor de l’économie informelle, au détriment de l’économie légale et régulée.
Les mesures prises par l’aéroport d’Alger pour lutter contre le trabendo
Pour endiguer ce fléau, l’aéroport d’Alger a mis en place une série de mesures. Les bagages sont systématiquement contrôlés par scanner, et certains vols, notamment ceux en provenance de Turquie ou de Dubaï, sont particulièrement surveillés. Après avoir terminé les formalités de police, les voyageurs subissent un autre contrôle de leurs bagages à main. Enfin, avant de quitter l’aéroport, un dernier contrôle des bagages est effectué par des douaniers postés à la sortie. Parallèlement, le gouvernement algérien a promulgué une loi en février dernier pour lutter contre le commerce informel, renforçant ainsi les efforts pour éradiquer le trabendo.