Les professionnels de la santé y compris le ministère de la santé s’inquiètent sur la situation dans laquelle se trouve l’Algérie. Est-il possible de trouver rapidement des solutions ? Que peut-on faire face à ce problème ?
Des statistiques assez préoccupantes
Ces derniers jours, les statistiques du variant Omicron avancées par le ministère de la santé semblent épouvanter la population et les professionnels du domaine sanitaire.
En effet, à l’affiche, vous découvrirez un total de cas confirmés qui atteint les 227 559 cas avec un nombre de décès qui s’élève à 6435 cas. Ce qui fait que le nombre de personnes guéries depuis l’apparition du Covid-19 est de 155 627 cas.
Ces chiffres démontrent que ce type de Coronavirus est en train de faire ravage dans toute l’Algérie. Un communiqué publié par le ministère de la santé sur les réseaux sociaux ce mardi 18 janvier 2022 a annoncé le développement rapide du variant Omicron.
Effectivement, en seulement 6 jours, les nouveaux cas confirmés dans cette contrée sont passés de 82 à 810 cas.
Sur un bref délai de 24 heures, l’Algérie enregistre 12 décès et 435 personnes guéries. Actuellement, 37 personnes sont dans un état critique et occupent les salles de soin intensif.
Variant Omicron : l’Algérie est chamboulée
Des spécialistes en immunologie tel que le professeur Réda Djidjik ont annoncé à la radio que le variant Omicron se transmet vite d’un porteur à une personne saine.
Ces professionnels ont alarmé et prévenu la population algérienne à ce qu’elle s’attende à une explosion de cas en une semaine maximum. Avec le variant Delta, les hôpitaux et les services de réanimation sont bondés.
Avec l’émancipation d’Omicron, ces lieux ne vont plus être en mesure d’accueillir des patients, quelle que soit la gravité des cas. Il n’y a pas que le domaine sanitaire qui a été bouleversé par cette situation.
En effet, divers secteurs d’activités de l’Algérie se voient pénalisés par cette position. Ce mardi 18 janvier 2022, l’Assemblée populaire nationale algérienne a pris la décision de suspendre toutes activités parlementaires jusqu’à nouvel ordre.
Pas de bonnes nouvelles ?
Malgré la progression fulgurante du variant Omicron, les experts affirment que la forme clinique de ce nouveau variant n’est pas aussi grave que celle du Delta. Les cas graves de l’Omicron ne seront donc pas aussi nombreux qu’avec le Delta.
De plus, les professionnels de la santé rassurent la population algérienne qu’ils ont pu apprendre de la précédente vague et sauront très bien comment prendre les patients atteints du coronavirus Omicron en charge.
À ce jour, les personnes touchées par le variant Omicron traitées dans les hôpitaux ne présentent aucune détresse respiratoire et n’ont pas un besoin permanent de concentrateurs d’oxygène.
Les spécialistes recommandent toutefois de respecter les gestes barrières et de rester vigilants, car ce nouveau variant se révèle être difficile à détecter par les tests antigéniques.
Les traces du variant Omicron ne sont perceptibles qu’à partir du deuxième jour. Il existe même des cas qui ne sont détectables qu’au quatrième jour. Un test négatif est donc tenu à être refait deux à quatre jours après le premier pour être sûr du résultat.