Le Gouvernement étudiera un projet de loi qui vise essentiellement à fixer une marge rémunératrice sur les produits de large consommation. Une annonce faite par le ministre du Commerce d’Algérie. Voici les détails.
Une loi qui vise à fixer une marge bénéficiaire sur les produits de grande consommation
À savoir qu’actuellement aucune loi en vigueur ne plafonne la marge bénéficiaire des produits de grande consommation. Le ministère du Commerce a donc annoncé que son autorité pourra étudier un projet de loi dans le but d’établir cette limite.
Mais il s’est également exprimé sur la hausse des prix due à la crise sanitaire. Au fait, Kamel Rezig a expliqué que le commerce algérien connaît une véritable instabilité depuis plusieurs années en prenant l’exemple de l’importation des produits indispensables à la production agricole.
Selon lui, cette importation est la principale cause de la hausse des prix de quelques substances.
Pour ces raisons, le ministre s’est montré confiant quant au rééquilibrage du marché algérien. Il a précisé que l’État œuvre pour l’organiser et le stabiliser, et ce, dans l’intérêt de chacun. Ce changement s’effectuera d’ailleurs sur le long terme, a-t-il ajouté.
Des milliards de marchandises ont déjà été saisis
Le ministre a aussi évoqué que la facturation est une mesure nécessaire pour plafonner les prix. L’opération se réalisera donc en échange avec les agriculteurs, sans oublier les commerçants qui sont des acteurs principaux dans cette affaire.
En parallèle, près de 145 000 affaires ont déjà été entamées par la Justice l’année dernière et 1 801 578 interventions des autorités pour combattre les augmentations de prix non justifiées.
Au constat, elles ont donné lieu 153 101 de transgression et 145 359 procès établis. Par ailleurs, 12 0004 établissements commerciaux ont déjà été fermés avec près de 2 milliards de dinars de marchandises saisies. Il paraît que c’est déjà un bon début.
En outre, les interventions s’appliquant au secteur commercial sont au nombre de 941 909, dont 107 822 infractions et 103 572 procès-verbaux établis.
En ce qui concerne la lutte contre la spéculation, les services de contrôle, de sécurité et judiciaires opèrent ensemble pour une efficacité absolue. Le responsable a aussi indiqué que la déclaration de cette loi contre la spéculation non justifiée n’est que le fruit des mauvais actes de certains commerçants.