L’Algérie s’impose désormais comme le premier producteur de blé en Afrique du Nord, dépassant ainsi son voisin, le Maroc. Cette nouvelle position de leader dans la production céréalière est le fruit d’une stratégie agricole efficace et ambitieuse. Cet article vous propose de découvrir comment l’Algérie a réussi à se hisser au sommet de la production de blé, les défis qu’elle a dû relever et les perspectives d’avenir de cette filière cruciale pour l’économie nationale. Restez avec nous pour une plongée au cœur de l’agriculture algérienne et de ses succès.
L’Algérie, en passe de devenir le premier producteur africain de blé
Selon les prévisions du magazine « Jeune Afrique » et du département américain de l’agriculture (USDA), l’Algérie pourrait surpasser le Maroc pour devenir le leader de la production de blé en Afrique d’ici 2024. La sécheresse qui affecte actuellement le Maroc a considérablement réduit sa production céréalière, le forçant à se tourner vers les importations. Par contre, l’Algérie est sur le point de produire trois millions de tonnes de blé lors de la campagne 2024-2025, grâce aux conditions météorologiques favorables dans ses régions centrales et orientales.
Impact des conditions climatiques sur la production de blé au Maroc et en Algérie
Les régions centrales et orientales de l’Algérie, bénéficiant d’un climat favorable, ont vu leur production de blé augmenter. En revanche, le Maroc a subi une sécheresse sévère qui a entraîné une chute drastique de 39% de sa production céréalière. Cette situation a contraint le pays à importer du blé pour répondre à ses besoins. Les effets contrastés de la météo sur ces deux pays illustrent l’importance cruciale des conditions climatiques dans la production agricole.
Autosuffisance et performances économiques globales de l’Algérie
L’Algérie, grâce à un excédent de blé, assure son autosuffisance pour la campagne en cours, une nette amélioration par rapport à l’année précédente où elle a dû importer environ 800 000 tonnes de blé russe. Par ailleurs, l’année 2024 est marquée par des performances économiques positives dans plusieurs secteurs, notamment celui des hydrocarbures. Avec une production quotidienne de 907 000 barils, l’Algérie maintient sa position de troisième producteur de pétrole en Afrique.