L’Algérie franchit une nouvelle étape dans son développement économique et sanitaire avec l’inauguration de sa première usine de Levothyrox, un médicament essentiel pour les personnes souffrant de troubles thyroïdiens. Cette avancée majeure pourrait permettre au pays d’économiser jusqu’à 45 millions d’euros par an. Découvrez comment cette initiative s’inscrit dans la stratégie nationale visant à renforcer l’autosuffisance en matière de production pharmaceutique et à améliorer la qualité des soins de santé pour tous les Algériens.
Algérie : Inauguration de la première usine de production de médicaments hormonaux
Le 14 décembre 2024 marque une étape importante pour l’industrie pharmaceutique algérienne avec le lancement de la première usine de production de médicaments hormonaux dans la wilaya de Constantine. Cet événement historique a été supervisé par Fouad Hadji, ministre délégué chargé de la Production pharmaceutique, et Kamel Baddari, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Cette initiative stratégique positionne l’Algérie sur la voie de l’autosuffisance pharmaceutique, avec une attention particulière portée à la production du Levothyrox, un médicament essentiel pour le traitement des maladies thyroïdiennes.
Positionnement stratégique de l’Algérie sur le marché pharmaceutique mondial
Ce projet ambitieux vise à propulser l’Algérie parmi les géants mondiaux du secteur pharmaceutique. En se concentrant sur la production du Levothyrox, l’Algérie se hissera au cinquième rang mondial pour la fabrication de ce médicament crucial. L’entreprise à l’origine de cette initiative est LDM, une société déjà reconnue pour sa production de médicaments génériques et originaux sous licence. Avec cette nouvelle usine, LDM renforce son engagement envers l’innovation et l’autosuffisance pharmaceutique algérienne.
Renforcement de la souveraineté pharmaceutique et impact économique
L’usine, capable de produire 40 millions de boîtes de Levothyrox par an, permettra à l’Algérie d’économiser 45 millions d’euros sur ses importations dès 2026. Ce projet s’inscrit dans une démarche plus large visant à renforcer la souveraineté pharmaceutique du pays. Il souligne également l’importance d’une coopération accrue entre les investisseurs, l’industrie pharmaceutique, les hôpitaux universitaires, les centres de recherche et les agences nationales pour anticiper les défis futurs.