Le député Tawfiq Khedim, représentant des Algériens en France, pointe du doigt une politique tarifaire controversée d’Algérie Ferries.
Selon lui, cette compagnie maritime publique appliquerait un tarif plus élevé aux citoyens algériens résidant à l’étranger pour les traversées achetées depuis l’Algérie, une pratique qui ne serait pas observée chez d’autres opérateurs de liaisons entre l’Algérie et l’Europe.
Algérie Ferries : une politique tarifaire discriminatoire ?
Le député Tawfiq Khedim, représentant les Algériens résidant en France, a récemment accusé la compagnie maritime publique Algérie Ferries de pratiquer une politique tarifaire discriminatoire.
Selon lui, cette dernière appliquerait des tarifs différents en fonction du lieu de résidence des voyageurs. Cette pratique, qui ne concernerait que Algérie Ferries, impliquerait que les citoyens algériens vivant à l’étranger paient leurs billets plus cher lorsqu’ils les achètent depuis l’Algérie.
Cette accusation relance le débat sur l’égalité de traitement entre les membres de la diaspora et les résidents en Algérie.
Le député insiste sur le caractère inégalitaire de cette tarification, en s’appuyant sur un article de la Constitution algérienne qui stipule que tous les citoyens sont égaux devant la loi, quel que soit leur lieu de résidence.
Une violation de la Constitution algérienne ?
Le député Khedim base son argumentation sur l’article de la Constitution algérienne affirmant l’égalité de tous les citoyens devant la loi, indépendamment de leur lieu de résidence. Il soutient que cette politique tarifaire discriminatoire viole ce principe constitutionnel fondamental.
En outre, le site officiel d’Algérie Ferries demande aux utilisateurs de préciser s’ils sont résidents ou non-résidents en Algérie dès la première étape de la commande.
Selon le député, cette distinction aurait une incidence directe sur les prix affichés, créant ainsi une inégalité entre les citoyens.
Quel impact sur la diaspora algérienne en France ?
Cette présumée discrimination tarifaire suscite un vif mécontentement parmi la communauté algérienne en France, estimée à plus de 5 millions de personnes.
En effet, un billet acheté en Algérie par un citoyen algérien résidant à l’étranger serait facturé à un tarif supérieur à celui proposé à un résident algérien local, pour un service équivalent.
Le député Khedim a donc interpellé le ministre des Transports, demandant une révision de cette mesure. Selon lui, cette « discrimination tarifaire » contribue à un sentiment d’exclusion chez les Algériens établis à l’étranger et affaiblit leur lien avec le pays d’origine.







