La conséquence de la pandémie laisse un dégât significatif en Algérie. En dehors des manques de disponibilités des médicaments (réglés), le pays fait dorénavant face à la pénurie en termes de don de sang. À quelle échelle cette carence affecte-t-elle la population ? On vous confie tout !
Déficit aux lourdes conséquences …
Durant la présence de la Directrice Générale de l’Agence Nationale de Sang connue sous le nom de Linda Ould Kablia sur les ondes de la Radio nationale, elle a dévoilé ses inquiétudes par rapport à la chute des dons de sang dans le pays.
Un détail qui met l’Algérie dans une mauvaise posture. En effet, une multitude de patients a besoin de plaquettes de sang. Face à ce fléau, ils risquent de se retrouver en danger de mort.
Baisse de 50%
Linda Ould Kablia affirme justement que l’Algérie est dans une situation critique. Selon la directrice, la quatrième vague est l’élément déclencheur de la problématique susmentionnée. Elle associe également cette dernière aux précédentes vagues de la pandémie.
Celles-ci auraient, selon elle, réduit le nombre des donneurs. Aussi, à la suite des évènements, le taux des poches de sang récolté a diminué de 50%.
La spécialiste a, par ailleurs, expliqué durant son discours que l’approche de la saison estivale et celle de la période du ramadan sont les facteurs de ce déficit. Dans tous les cas, elle a montré que contrairement à l’année 2020, 2021 était plus fructueuse.
La preuve? Le taux des dons de sang a atteint les 11,41%. Elle espère d’ailleurs que les donneurs réagiront durant cette année courante. La raison ? Le nombre des poches de sang collecté au premier semestre de l’année précédente s’est élevé à 325 000.