L’Algérie connaît actuellement une ruée sans précédent sur le poulet congelé, un phénomène qui soulève de nombreuses questions. Parmi elles, celle de savoir si cette tendance peut contribuer à réguler durablement les prix sur le marché local. Dans cet article, nous allons mener une enquête approfondie pour tenter de répondre à cette interrogation. Nous analyserons les facteurs qui ont conduit à cette situation, ainsi que ses conséquences potentielles sur l’économie algérienne. Restez avec nous pour découvrir les dessous de cette ruée sur le poulet congelé en Algérie.
Contrôle du marché des produits de consommation : la stratégie réactive du ministère du Commerce et de la Promotion des Exportations
Le ministère du Commerce et de la Promotion des Exportations adopte une approche réactive pour réguler le marché des produits de grande consommation. Cette stratégie, qui consiste à alterner entre l’utilisation de stocks nationaux et les importations d’urgence, a prouvé son efficacité contre les spéculateurs et les monopoles cherchant à gonfler les prix. Cependant, bien qu’elle soit efficace à court terme, cette méthode est considérée comme une solution temporaire car elle ne traite pas les causes sous-jacentes des crises.
Intervention réussie du ministère sur le marché de la volaille
Cette année, le ministère a réussi à stabiliser les prix de la volaille en imposant des tarifs plafonds et en distribuant d’importants stocks à travers le pays. Parallèlement, un renforcement des contrôles a été mis en place pour garantir que la volaille importée soit correctement commercialisée et ne soit pas présentée comme une production locale. Ces mesures ont permis de protéger le pouvoir d’achat des consommateurs tout en assurant l’équilibre du marché de la volaille.
Propositions pour une régulation durable du secteur de la volaille
Mustapha Zebdi, président de l’APOCE, propose la création de cartes d’éleveurs provisoires pour mieux réguler le secteur et offrir une assurance aux éleveurs en cas de crise sanitaire. Il souligne que 80% des éleveurs ne sont pas agréés, ce qui complique la gestion de l’offre et la fixation des prix. Par ailleurs, un expert économique suggère de prioriser le développement de la production nationale en améliorant les conditions de travail des éleveurs et en réduisant la bureaucratie, afin de créer une solution durable face à la hausse des prix.