L’Algérie se lance dans une initiative innovante pour la stabilisation des dunes de sable à In Salah. Cette démarche, qui allie technologie et respect de l’environnement, vise à contrer les effets néfastes de l’érosion éolienne sur ces formations naturelles emblématiques du paysage saharien. Découvrez en vidéo comment ce projet ambitieux entend préserver le patrimoine naturel algérien tout en offrant de nouvelles perspectives économiques et écologiques. Restez connectés pour en savoir plus sur cette initiative pionnière qui pourrait bien révolutionner la gestion des dunes de sable en Algérie et au-delà.
Une initiative révolutionnaire pour la stabilisation des dunes à In Salah
L’Algérie a lancé une expérience scientifique inédite dans le désert d’In Salah, avec pour objectif principal de freiner l’avancée des sables menaçant les zones sahariennes et steppiques. Ce projet novateur est piloté par l’Institut National de la Recherche Forestière (INRF), en collaboration avec des chercheurs spécialisés dans la lutte contre la désertification. In Salah a été sélectionnée pour cette première phase expérimentale en raison de la gravité du problème de désertification dans cette région.
La technique de stabilisation : une combinaison innovante de mécanique et de biologie
Le procédé utilisé pour cette expérience repose sur des techniques mécaniques de stabilisation. Des colonnes en plastique sont ancrées dans le sable, maintenues par des bandes plastiques formant un quadrillage. Ce système permet non seulement de stabiliser le sol, mais aussi de créer un environnement propice à la plantation d’arbustes. Ces derniers contribuent à renforcer davantage la structure du sable et à prévenir son déplacement par le vent. Cette méthode a déjà fait ses preuves dans d’autres régions comme Djelfa, où elle a permis de transformer une zone dominée par les dunes en forêt.
Financement et perspectives d’avenir du projet
L’INRF finance la première phase de ce projet expérimental, tandis que les autorités locales assureront le financement de la seconde phase. Cette initiative souligne l’engagement croissant de l’Algérie à préserver ses ressources naturelles. Il est envisageable que cette expérience serve de modèle pour d’autres régions sahariennes et steppiques en Algérie, voire pour les pays voisins confrontés aux mêmes défis environnementaux.