Le 25 janvier de cette année courante, le nombre de cas positif recensé en Algérie a atteint les 2521. Depuis, les chiffres ont régressé et maintiennent leur stabilité. Le Ministre de la Santé a évoqué la lutte anti-covid durant une réunion d’évaluation.
Amélioration fulgurante de la situation
Lors de cette rencontre, M.Benbouzid a affirmé que « la situation épidémiologique de la quatrième vague a atteint son pic le 25 janvier dernier, avec 2521 cas enregistrés et 6000 hospitalisations ».
Il a poursuivi en disant que : « Nous maintenons la lutte et la riposte anti-Covid (…) Le nombre moyen de nouveaux cas est de 400. La situation se stabilise ».
Il a également affirmé la réduction du nombre d’hospitalisations à 50 % avant d’ajouter qu’« Au CHU de Mustapha, on vient de nous indiquer qu’en trois jours, il y a eu zéro hospitalisation ».
Selon lui, « les autres activités courantes, hors Covid, vont reprendre, tout en gardant une vigilance. »
Algérie bien préparée à la quatrième vague
La troisième vague du Covid-19 était lourde de conséquences pour l’Algérie. Une raison qui explique pourquoi le pays a redoublé d’efforts pour la quatrième vague. Pour preuve, « Nous avons préparé les lits, les médicaments, les scanners et l’oxygène. Nous n’avons manqué de rien.
Cette quatrième vague a été moins virulente. Mais nous étions préparés. » d’après Abderrahmane Benbouzid. Le ministre de la Santé a insisté sur le fait que des réunions hebdomadaires par visioconférence ont eu lieu pour détecter l’évolution de l’épidémie.
Les 400 directeurs présents : « nous donnaient des informations au sujet de la situation dans les différentes villes : Bejaia, Sétif, Constantine, Tizi-Ouzou, etc. »
Le variant Delta a fait ravage dans le pays
Malgré l’évolution actuelle de la situation épidémiologique en Algérie, M.Benbouzid ne cache pas son inquiétude. En effet, « nous constatons que le nombre de décès reste élevé » a-t-il souligné.
« Tous les malades admis en réanimation ont été contaminés par le variant Delta » avoue-t-il tout en précisant que ce séquençage a été réalisé à l’hôpital de Beni Messous.
Durant la lutte : « Nous avons eu des médicaments au niveau de la PCH, ce qui nous a permis de les donner aux hôpitaux. ».