Hier, 4 février est la journée mondiale consacrée à la lutte contre le cancer. En cette occasion, le nombre de malades par année a été révélée et a choquée plus d’un. D’autant plus que la prise en charge de ces patients continue de poser problème. Quelles sont les mesures prises par les instances sanitaires pour faciliter les soins de la population.
Le manque d’équipement pour le traitement et le dépistage
50.000 personnes par année, seraient atteintes du cancer ! Un chiffre impressionnant mais sur lequel les professionnels restent impuissants à cause du manque d’équipements.
L’une des premières actions à entreprendre pour diminuer le nombre de victimes de cancer, c’est de pouvoir détecter la maladie dès les premiers stades de son évolution. Cela passe indéniablement par un diagnostic précoce, en cas de suspicion de la part du médecin traitant.
Le gouvernement a mis en œuvre un plan qui devrait s’achever en 2024, pour équiper et former les médecins situés dans des centres de traitement. Cependant, aujourd’hui, seule la plateforme de Sidi Bel Abbes est tout à fait opérationnelle, au niveau du dépistage et du traitement de la maladie.
A priori, voici une illustration de chaque étape depuis le diagnostic jusqu’aux divers soins et accompagnements du patient
Le coût des soins très élevé dans le secteur privé
Plusieurs autres centres de traitement ont été mis en place pour rapprocher les soins vis-à-vis de la population. On peut citer celui de Tlemcen, d’Annaba et d’Oran, ainsi que ceux de Batna et de Sétif.
Cependant, ces derniers ne peuvent pas satisfaire la demande correctement. La raison est la vétusté des équipements qui tombent en panne régulièrement.
Le résultat est qu’il faut parfois attendre plusieurs mois avant la possibilité de faire les premiers tests indispensables pour dépister le cancer. Ceux qui ne peuvent pas attendre, ainsi que ceux qui ont les moyens financiers, ont recours aux établissements de santé privés, dont les services sont très chers.
Non seulement le coût des examens est trop exorbitant pour la majorité des malades, mais il y a aussi le coût des médicaments. Le personnel soignant et les pharmaciens se plaignent qu’il y a régulièrement rupture de stock, pour les molécules utilisées pour faire de la chimiothérapie.