Le COVID-19 continue de faire ravage dans plusieurs pays répartis dans le monde. Face au nombre de cas qui ne cesse d’augmenter, la demande des médicaments explose, notamment en Algérie.
Malheureusement, les pharmacies n’arrivent pas à combler cette requête. Mais, quelle est l’origine de ce risque de rupture ? Les consommateurs prendraient-ils systématiquement des médicaments sans l’accord de leurs médecins ?
Bilan COVID-19 : le taux de contamination en pleine croissance
L’évolution de la pandémie en Algérie est très inquiétante. Après une légère baisse constatée en mois de novembre 2021, les taux commencent à se resserrer actuellement. Le ministère de la santé dans le pays a déclaré 2215 nouveaux cas et 13 décès en tout.
Cette raison explique pourquoi les pharmacies sont au bord de la rupture de stock, notamment avec les antibiotiques comme Lovenox et Augmentin ainsi que les paracétamols. D’après les internautes, « c’est plus facile de trouver des psychotropes que de la Paracétamol ».
Pourquoi cette rupture inquiète-t-elle autant Aggoune Abdallah ?
Cette situation effraie les professionnels comme Aggoune Abdallah. Il a décidé de se dévoiler sur les réseaux sociaux, justement par rapport à cette pénurie.
« La rupture d’un médicament aussi banal qu’Augmentin est juste hallucinante. N’en parlons pas des gens qui prennent des stocks. Les antibiotiques sont inutiles sans surinfection bactérienne. Les autorités sanitaires doivent communiquer sur cette folie collective ».
La plupart des commentaires indiquent qu’il s’agirait des médicaments que les docteurs prescrivent systématiquement à leurs patients. Dans son long message, le docteur en pharmacie a annoncé que : « Le Ministère de la santé doit impérativement interdire la vente d’antibiotiques sans ordonnance médicale. »
Avant d’ajouter que « Ce variant peut être soigné avec juste des tisanes, vous n’avez pas besoin d’antibiotiques ! ».