L’Algérie, pays riche en ressources naturelles, se fixe un objectif ambitieux : produire 200 milliards de mètres cubes de gaz au cours des cinq prochaines années. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une stratégie nationale visant à renforcer la position du pays sur l’échiquier énergétique mondial. Comment l’Algérie compte-t-elle atteindre cet objectif ? Quels sont les enjeux et les défis qui l’attendent ? Cet article propose une analyse détaillée de ce projet d’envergure, en mettant en lumière les différentes étapes prévues pour sa réalisation. Restez avec nous pour découvrir les perspectives de l’Algérie dans le domaine du gaz naturel.
Algérie : une stratégie ambitieuse pour doubler la production de gaz naturel
L’Algérie se fixe un objectif audacieux : produire 200 milliards de m3 de gaz naturel par an d’ici cinq ans, selon les déclarations du ministre de l’Énergie et des mines, Mohamed Arkab. Cette ambition s’inscrit dans le cadre de la loi sur les hydrocarbures et a conduit à la signature de nombreux contrats de partenariat avec des entreprises internationales de renom. L’objectif est de faire de l’Algérie un acteur majeur sur le marché mondial du gaz et de réduire sa dépendance vis-à-vis des marchés du sud de l’Europe.
Une production de gaz en hausse pour l’Algérie
En 2022, l’Algérie a atteint une production de 99,2 milliards de m3 de gaz, répartie équitablement entre le marché intérieur et l’exportation. Le président Abdelmadjid Tebboune a exprimé son désir de voir cette production doubler, avec un objectif de 100 milliards de m3 destinés à l’exportation. Selon les prévisions de la Banque mondiale, la production algérienne de gaz devrait connaître une croissance soutenue, atteignant 116,6 milliards de m3 en 2024, 118,4 milliards en 2025 et 125 milliards de m3 en 2026.
Un sommet historique pour la production algérienne de gaz en 2023
La Banque mondiale a souligné dans son dernier rapport que l’Algérie a atteint un « sommet historique » dans sa production de gaz en 2023, grâce à une augmentation rapide de la production de nouveaux champs au cours du second semestre. Cette croissance a permis de compenser la baisse des exportations par pipeline, avec une plus grande part du gaz exportée sous forme de GNL (gaz naturel liquéfié). Ces avancées confirment l’ambition de l’Algérie de renforcer sa présence sur le marché mondial du gaz et de réduire sa dépendance aux marchés du Sud de l’Europe.
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