Dans le paysage politique algérien, un changement majeur vient de se produire. Louisa Hanoune, figure emblématique de la scène politique, a annoncé son retrait de la course à la présidence. Cette décision inattendue soulève de nombreuses questions et ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire politique de l’Algérie. Quelles sont les raisons de ce retrait ? Quel impact aura-t-il sur l’élection présidentielle ? Nous vous invitons à découvrir les détails de cette annonce et ses implications potentielles pour l’avenir politique du pays.
Louisa Hanoune se retire de la course présidentielle algérienne
Un revirement inattendu a marqué le paysage politique algérien en vue des élections présidentielles du 7 septembre 2024. Louisa Hanoune, figure emblématique du Parti des Travailleurs (PT), a annoncé son retrait de la course à la présidence ce samedi 13 juillet. Cette décision, prise par le bureau politique du PT, a été communiquée au public par Hanoune elle-même via une déclaration sur les réseaux sociaux du parti. Ce retrait intervient deux jours après l’annonce de la candidature du président sortant Abdelmadjid Tebboune pour un second mandat.
Les raisons derrière le retrait de la candidature
Le retrait de Hanoune ne semble pas être lié à la candidature du président sortant, Abdelmadjid Tebboune. Dans sa déclaration, elle a plutôt évoqué des rumeurs d’une tentative d’exclusion du PT de la course présidentielle, ce qu’elle considère comme une violation du droit de son parti à se présenter. Hanoune a également soulevé des préoccupations concernant le processus de légalisation des signatures des citoyens, pointant du doigt des anomalies et des défaillances, notamment les coupures d’Internet pendant les examens du baccalauréat, le manque d’équipement informatique dans certaines communes et l’absence de permanences lors des fêtes de l’Aïd el-Adha et les week-ends.
Conséquences du retrait et futur du Parti des Travailleurs
En conséquence de ces problèmes, le bureau politique du PT a conclu que le parti ne pouvait pas s’engager dans le processus électoral. Hanoune a donc annoncé l’arrêt immédiat de la collecte de signatures et la non-participation du PT à toutes les étapes électorales, y compris le vote. Selon elle, la priorité du parti est désormais de se battre pour le rétablissement total des libertés démocratiques. Suite à ce retrait, cinq candidats majeurs restent en course pour la présidence : Zoubida Assoul, Belkacem Salhi, Youcef Aouchiche, Abdelali Hassani et Abdelmadjid Tebboune.