Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural ou MADR ne reste pas les bras croisés face aux problèmes de l’agriculture algérienne en ce moment. Puisque c’est un des principaux secteurs à impact direct sur la population, il a pris ses responsabilités au profit de tous les algériens. Voici les détails.
La production de pomme de terre a rencontré quelques problèmes cette année en Algérie : quelle en est la cause ?
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En raison de la forte chaleur, les produits de l’agriculture algérienne, notamment la pomme de terre, deviennent très sensibles. De ce fait, leur qualité se voit détériorée. Face à cette situation, leur prix baisse de manière considérable chez les producteurs et cela n’entraîne que des pertes pour eux. Selon les informations reçues, le prix de gros sur le marché est actuellement de 30 à 35 dinars le kilo.
Le chef du conseil professionnel des producteurs de pommes de terre d’Adel Korba, de Mila, a précisé que l’Etat doit trouver des solutions puisque le rendement a diminué de 300 à 400 quintaux par hectare. Il souhaite que le gouvernement en prenne la charge de contrôle et de régulation.
Cette année encore, la récolte de pomme de terre ne se fera qu’en septembre vu la sécheresse.
Quelles sont mesures prises par le gouvernement pour remédier à cette situation ?
Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a pris une décision importante et décide de contrôler le marché des pommes de terre tout en stockant ceux de la même source dans un même entrepôt. Il prévoit ainsi d’effectuer un contrat avec l’Entrepôt frigorifique de la Méditerranée.
Pour maximiser la production de pommes de terre et établir au plus vite ce contrat, Guedmani envisage de produire 10 millions de quintaux de pomme de terre pendant la post-saisonnière. Avec cet objectif, tout le monde en sera bénéficiaire : le producteur, les clients ainsi que la compagnie contractante.