L’Algérie a officiellement réagi pour la première fois à l’affaire Boualem Sansal, un événement qui a suscité de vives réactions tant au niveau national qu’international. Cette affaire, impliquant l’écrivain et intellectuel algérien Boualem Sansal, a mis en lumière des questions sensibles et complexes. Dans cet article, nous allons analyser la réponse officielle de l’Algérie, son contexte et ses implications potentielles. Restez avec nous pour comprendre les tenants et aboutissants de cette affaire qui marque un tournant dans le paysage sociopolitique algérien.
Algérie : Réaction officielle à l’arrestation de Boualem Sansal
L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal a été arrêté le 16 novembre à l’aéroport d’Alger, accusé d’atteinte à la sûreté de l’État et à l’intégrité du territoire national. L’affaire a été publiquement mentionnée pour la première fois par Brahim Boughali, président de l’Assemblée populaire nationale (APN), le 1er décembre. Il a critiqué l’ingérence du Parlement européen et de certains cercles médiatiques et politiques français dans les affaires internes de l’Algérie. L’arrestation de Sansal a été confirmée par l’Algérie le 22 novembre via une dépêche de l’agence officielle APS.
Le Parlement européen et l’extrême-droite française critiqués
L’affaire Sansal a suscité un débat houleux au Parlement européen le 27 novembre, avec des eurodéputés tels que Sarah Knafo et Marion Maréchal Le Pen critiquant vivement l’Algérie. En outre, des groupes d’extrême-droite français proches de Sansal ont lancé une campagne virulente pour sa libération. Boughali a condamné ces actions comme une tentative flagrante d’ingérence dans les affaires internes de l’Algérie, dénonçant également leur intention de détourner l’attention des véritables violations des droits de l’homme et du droit international, en particulier la situation au Moyen-Orient.
Défense de la justice algérienne et condamnation de l’ingérence étrangère
Boughali a défendu la justice algérienne, affirmant qu’elle « veille à protéger les droits et les libertés » et que la loi s’appliquera à toute personne qui menace la sécurité et la stabilité de l’Algérie. Il a également critiqué l’implication de certains médias et politiques français, les accusant de détourner l’attention des véritables violations des droits de l’homme et du droit international, en référence à la situation au Moyen-Orient. Boughali a questionné la crédibilité de ces acteurs concernant la séparation des pouvoirs et l’indépendance de la justice.