L’Algérie, pays riche en ressources naturelles et humaines, est sur le point de révolutionner sa stratégie d’exportation. Trois axes majeurs ont été identifiés pour dynamiser ce secteur crucial de l’économie nationale. Cette nouvelle approche promet de transformer radicalement la manière dont le pays interagit avec ses partenaires commerciaux internationaux. Découvrez dans cet article comment l’Algérie compte stimuler ses exportations et quelles sont les implications potentielles pour l’économie mondiale.
Une analyse détaillée des trois axes stratégiques vous attend, ainsi qu’une exploration des perspectives d’avenir pour le commerce extérieur algérien.
Stratégie d’exportation de l’Algérie : Objectifs et défis
Le ministre du Commerce extérieur algérien, Kamel Rezig, a dévoilé une nouvelle stratégie visant à stimuler les exportations hors hydrocarbures. Cette initiative repose sur trois piliers : la suppression des obstacles bureaucratiques, la mise en place d’infrastructures logistiques adéquates et l’instauration de nouvelles règles juridiques et fiscales. L’objectif est d’atteindre 10 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures d’ici 2025, puis 29 milliards de dollars d’ici 2030.
Cette diversification économique est cruciale pour l’Algérie, dont l’économie est fortement dépendante des revenus volatils du pétrole et du gaz. Pour atteindre ces objectifs ambitieux, le pays devra faciliter les opérations d’exportation et diversifier son tissu productif national.
Les trois leviers de la nouvelle stratégie d’exportation
Pour atteindre ses objectifs, l’Algérie compte sur trois leviers principaux. Le premier est la suppression des obstacles bureaucratiques qui entravent les opérations d’exportation. Le deuxième levier concerne l’amélioration de la logistique, notamment en matière de transport et d’infrastructures nécessaires pour faciliter les exportations.
Enfin, le troisième levier repose sur l’instauration de nouvelles règles juridiques et fiscales. Cela implique une mise à jour du cadre juridique et réglementaire ainsi que l’introduction de mesures incitatives dans les domaines bancaire, fiscal, douanier et logistique. Ces actions combinées devraient permettre à l’Algérie de diversifier son économie et d’augmenter significativement ses exportations hors hydrocarbures.
Les obstacles à surmonter pour les exportateurs algériens
Malgré cette stratégie ambitieuse, les exportateurs algériens font face à plusieurs défis. Les entraves bureaucratiques et la réglementation stricte sur le rapatriement des devises sont parmi les principaux obstacles. De plus, l’ouverture de bureaux de liaison à l’étranger reste une tâche ardue. Ces difficultés ont un impact direct sur la capacité des entreprises à exporter efficacement. Le président Tebboune a souligné la nécessité de stimuler les exportations tout en luttant contre les malversations.
Pour y parvenir, le gouvernement envisage de simplifier les procédures, d’améliorer les infrastructures logistiques et de mettre en place des mesures incitatives dans les domaines bancaire, fiscal et douanier.



