L’Algérie, riche de son histoire millénaire et de sa culture diversifiée, est au cœur d’une campagne inédite en France. Cette initiative vise à promouvoir et protéger le patrimoine algérien sur le sol français. Qu’il s’agisse de monuments historiques, de traditions culinaires ou encore de savoir-faire artisanaux, l’objectif est de valoriser ces trésors souvent méconnus du grand public. Dans cet article, nous vous invitons à découvrir les différentes facettes de cette campagne, ses acteurs et les enjeux qui y sont liés. Un voyage passionnant au cœur de l’héritage algérien en France vous attend.
L’Algérie réaffirme son engagement à protéger son patrimoine culturel
Face aux tentatives d’appropriation de son patrimoine culturel, notamment par le Maroc, l’État algérien a réitéré son engagement à le défendre. Cette position a été soulignée par Saïd Moussi, l’ambassadeur d’Algérie en France, lors d’un événement dédié à la Casbah d’Alger organisé à la Grande mosquée de Paris. L’événement, orchestré par l’association Awassir, visait à renforcer les liens entre la diaspora algérienne et son pays d’origine tout en mettant en lumière l’histoire et les richesses de ce quartier emblématique de la capitale algérienne.
La Casbah d’Alger à l’honneur à la Grande mosquée de Paris
L’événement, organisé le 1er juin par l’association Awassir, a mis en avant la richesse culturelle et historique de la Casbah d’Alger. Au programme : une exposition dédiée, des ateliers interactifs, des conférences éducatives et des stands informatifs pour faire découvrir aux visiteurs ce quartier emblématique. Cet événement intervient dans un contexte où le patrimoine algérien est au centre des discussions, notamment en raison des tentatives d’appropriation par d’autres pays. Il souligne l’importance de préserver et de valoriser ce patrimoine unique.
Les tensions autour du patrimoine algérien : le cas du caftan
Le Maroc a tenté de s’approprier des éléments du patrimoine algérien, notamment le caftan. Ces tentatives ont suscité des tensions lors de la Foire de Paris, où les Marocains ont essayé de faire retirer des caftans algériens du stand de l’Algérie. Sur les réseaux sociaux, ils ont également attaqué la couturière algérienne Lina Boussaha qui exposait ces robes traditionnelles. Le Maroc est même allé jusqu’à porter plainte contre l’Algérie à l’UNESCO, l’accusant d’avoir intégré le caftan de « Ntaâ de Fès » dans son dossier pour l’inscription de la gandoura et la mlehfa au patrimoine mondial.