Ces derniers mois, les prix du poulet et des œufs n’ont cessé d’augmenter en Algérie. Une flambée qui touche fortement les consommateurs. Mais il paraît que ce phénomène n’est pas encore prêt de disparaître. Voici les détails.
La filière avicole en difficulté, mais pourquoi ?
Les prix du poulet et des œufs ont connu une véritable flambée dernièrement en Algérie. Ce qui conduit les consommateurs à les rejeter. Comme tous les autres produits de consommation, ce phénomène dure depuis quelques mois.
D’ailleurs, il risque de poursuivre. Et ce, pour cause, la hausse incessante des prix des produits alimentaires.
Selon l’OFAAL, cette hausse de prix est due à la crise sanitaire et à la flambée de prix des engrais qui ont de graves impacts sur la production et l’activité des éleveurs. Ce problème révèle de l’instabilité et de la vulnérabilité du secteur avicole.
A noter que cette fragilité associée au manque de prise en charge convenable fait que les intermédiaires s’engloutissent dans la machine.
Les spéculateurs tirent profit de cette situation pour augmenter, de manière considérable, les prix. Ce qui ne serait pas le cas s’il y avait un vrai travail de mise en ordre entre les différents acteurs de la filière.
Les prix des viandes blanches à la hausse, une situation difficile à remédier
Entre octobre et novembre, les derniers rapports montrent une hausse importante des prix du poulet, et ce, sur tous les plans. Mais on constate également une baisse d’environ 16% de la production contre 15% au niveau du détail.
C’est le même constat avec les œufs qui sont vendus entre jusqu’à 490 DA le plateau.
Une situation qui impacte grandement le quotidien des Algériens. En revanche, ces chiffres nous permettent de saisir au mieux l’importance de cette hausse des prix qui n’avantage personne, sauf les conjonctures qui en profitent pour s’enrichir.
A noter également que le prix de la viande blanche a connu une hausse de 20% sur le plan de la production et 13% au détail. En parallèle, les œufs ont augmenté de manière plus flagrante jusqu’à 27% au stade de production et 18% au détail.