Dans cet article, nous allons explorer les récentes déclarations de Ali Bey Nasri, un expert économique reconnu, concernant l’impact potentiel de la modification de la loi 14/04 sur l’exportation algérienne. Selon lui, cette réforme pourrait être un véritable catalyseur pour le secteur exportateur du pays. Nous analyserons en détail ses prédictions et les implications possibles pour l’économie algérienne. Restez avec nous pour découvrir comment cette modification législative pourrait stimuler l’exportation algérienne et propulser l’économie nationale vers de nouveaux horizons.
La Banque d’Algérie envisage de réviser les règlements de change pour stimuler l’exportation
La Banque d’Algérie a annoncé la création d’un comité de réflexion dédié à la révision des règlements de change 14/04 et celui de 2002. L’objectif principal de cette initiative est de développer des textes fondamentaux qui favoriseront l’exportation. Selon Ali Bey Nasri, vice-président de l’Association Nationale des Exportateurs Algériens (ANEXAL), ces modifications visent à clarifier certains articles, notamment les articles 02 et 03, qui traitent de manière équivalente l’investissement et les bureaux de représentation des entreprises à l’étranger.
Propositions d’Ali Bey Nasri pour une meilleure distinction entre investissement et bureaux de représentation
Ali Bey Nasri, vice-président de l’ANEXAL, a souligné la nécessité de distinguer clairement entre les bureaux de représentation et l’investissement. Selon lui, cette confusion est due à la nature commerciale des représentations étrangères de certaines entreprises algériennes. Il propose que le bureau de représentation soit considéré comme une étape préliminaire à l’investissement, permettant l’observation et la prospection des marchés. De plus, il suggère que l’exportateur puisse disposer de 20% de la valeur totale des exportations pour soutenir ses activités d’investissement.
Objectif d’exportation de 29 milliards de dollars et importance de l’investissement à l’étranger
Nasri a souligné l’ambition de l’Algérie d’atteindre un objectif d’exportation de 29 milliards de dollars d’ici 2030. Pour y parvenir, il insiste sur l’importance de l’investissement à l’étranger, notamment en Afrique. Deux banques ont été créées à cet effet : Algeria Bank au Sénégal (ABS) et Union Bank en Mauritanie (UBM), avec des plans d’expansion vers le Cameroun et la Côte d’Ivoire. Nasri a également établi des conditions pour l’exportation, stipulant qu’elle ne doit pas se faire au détriment de la consommation interne et ne doit pas concerner des produits subventionnés.