Une nouvelle qui semble miner une catégorie d’employeurs : l’allocation chômage. Elle a été approuvée le 28 mars dernier et contrarie plusieurs chefs d’entreprises de différents secteurs. Ils craignent surtout de ne pas pouvoir répondre à cette nouvelle attente.
L’instauration de l’allocation chômage en cause
Le président de la République Algérienne a décidé de mettre en place une allocation chômage. Pour rappel, il s’agit d’un revenu de remplacement qui est versé à toute personne qui demande du travail. Il est requis de remplir différentes conditions pour pouvoir en bénéficier.
Ce n’est donc pas accordé à tous les chômeurs. Ce sont les employeurs qui recrutent au noir qui s’en trouvent mal. En effet, ils omettent de déclarer les nouvelles recrues auprès de la CNAS. La raison de cette omission c’est que ce ne sont pas tous les employeurs qui sont capables de supporter les charges fiscales.
Comptant parmi elles : les firmes qui se trouvent dans le secteur de l’agriculture. Ces entreprises ne sont pas en mesure de garantir des rémunérations élevées.
Une somme trop importante selon quelques employeurs
Il y a 580 000 demandeurs d’emploi qui ont reçu l’allocation chômage. Parmi ces individus, on a :
- 44% qui n’ont aucune qualification professionnelle,
- 36% de diplômés universitaires,
- 20% inscrits à titre de diplômés de la formation professionnelle.
L’aide financière destinée aux chômeurs a été fixée à 13 000 DA. Il importe de souligner qu’on ne peut recevoir cet argent indéfiniment. Si le chômeur refuse à deux reprises les postes proposés par l’Anem ou Agence Nationale de l’Emploi, alors il se verra refuser son allocation.
À noter que cette agence dispose de la personnalité morale et jouit également d’une autonomie financière. Suite au dernier conseil des ministres, il a été ordonné par le président de la République de vérifier la liste des bénéficiaires. Une manière, toujours d’après lui, d’éviter toute forme de déséquilibre budgétaire.