Les jeunes algériens ne trouvent pas de travail, car en plus de ne pas posséder de diplômes, ils manquent de compétences. Aucune entreprise ne va investir en une personne qui n’est pas capable de réaliser les tâches qui lui sont confiées. Le nombre de sans-emplois augmente. Afin de réduire cela, le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnel a pris une nouvelle initiative.
Une démarche vers l’employabilité
Actuellement, le ministère a enregistré 1.3 million de bénéficiaires de l’allocation chômage, un chiffre accablant. En plus, ce sont des personnes sans formation. Ce paramètre est très handicapant, car les jeunes ne peuvent pas acquérir de nouvelles compétences ni d’expériences sans suivre une formation. Si ce paramètre est corrigé, le nombre de jeunes qui peuvent trouver du travail peut augmenter de manière significative.
Le ministère octroie à ces demandeurs d’emploi une allocation chômage afin de les aider dans leur quotidien. Mais l’allocation sert surtout à financer leur recherche de travail. Nous le savons tous, trouver un boulot demande du temps, de la rigueur, de la détermination, mais aussi un budget.
Pour mettre toutes les chances du côté du candidat, le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale collabore avec le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels. Les deux ministères mettent à la disposition de tous les bénéficiaires de l’allocation chômage, des institutions de formation où ils peuvent acquérir de nouvelles connaissances et aptitudes.
Les places restent disponibles pour accueillir les chômeurs prêts à élargir leur champ de compétence. Ces formations les préparent à entrer dans le monde professionnel. Les inscriptions sont déjà ouvertes pour la catégorie chômeur. Si la date limite pour l’inscription était pour le 2 octobre dernier, elle est prolongée jusqu’au 16 de ce mois.