Le pouvoir d’achat de chaque famille en Algérie a amplement baissé depuis des années. Le Gouvernement algérien, lors du conseil des ministres, a donc opté pour une augmentation du salaire des Algériens : salariés, retraités et chômeurs à compter de 2023. Mais la nouvelle n’a pas eu les effets escomptés chez les différents foyers établis en Algérie.
Inflation en Algérie : la population peine à s’en sortir
Une forte hausse des prix sur le marché rend le quotidien des Algériens de plus en plus difficile depuis quelques années. Le gouvernement a déjà opté pour l’augmentation du Salaire Minimum Garanti sur le territoire national pour 18 000 à 20 000 euros l’année dernière.
Mais cette solution ne semble pas avoir fait ses fruits. Selon un bilan du Syndicat algérien des travailleurs de l’Education et de la formation, les salariés pouvaient mieux vivre avec leur salaire d’avant comparé à ce qu’ils reçoivent actuellement.
Algérie : Face à l'inflation, qui touche en premier lieu les produits alimentaires de grande consommation, le gouvernement annonce une augmentations des salaires et des pensions pour 2023. Insuffisant, rétorquent déjà citoyens et syndicats. pic.twitter.com/l0Ko3ma0qy
— Yamen Belhaj Officiel (@Yamen99771965) November 23, 2022
Le Gouvernement, avec le Président Abdelmadjid Tebboune à la tête, a ainsi pensé à améliorer le pouvoir d’achat des Algériens pour 2023.
Le Gouvernement algérien, vers une augmentation des revenus des salariés
Le précédent conseil des ministres a donc permis au gouvernement algérien de discuter sur un seuil d’augmentation de la rémunération des foyers algériens en 2023 Les salariés, les retraités et les chômeurs devraient tous profiter de cette revalorisation.
La population algérienne, de leur côté, ne prennent pas cette nouvelle de la meilleure manière qui soit. Pour certains, la revalorisation ne serait pas suffisante compte tenu de l’inflation des prix sur le marché. En effet, on a pu constater que le prix des fruits et légumes montait en flèche. Ils coûtent entre 100 et 400 dinars le kilo.
Quelques-uns critiquent l’habitude du gouvernement d’accorder une augmentation insignifiante de leur salaire ou pension de retraite. Et ce, entre 800 dinars et 1000 dinars.
Pour d’autres, il n’est pas primordiale d’augmenter le pouvoir d’achat des Algériens par l’augmentation du SMIG car, selon eux, la solution durable serait de lutter contre l’inflation des prix qui ne cesse chambouler leur vie depuis des années. Chose qui risque de s’aggraver en 2023 vu les conséquences de la Guerre ukrano-russe.
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