Un vent nouveau souffle sur le secteur des assurances et des organisations bancaires. En effet, tout juste après l’annonce de la mise en place du prêt à la consommation halal, voilà que l’assurance halal voit le jour.
Il s’agit tout simplement d’une assurance proche de l’assurance classique, à un détail près que celle-ci est en accord avec le droit islamique. Pour mieux comprendre, il faut d’abord évoquer le fonctionnement de l’assurance classique.
Et bien, comme diraient les spécialistes, l’assurance classique aide l’assuré à transférer le danger. Pour cela, le client ou l’assuré verse une certaine somme à l’assurance pour acheter une garantie en cas de danger ou imprévu. En retour, l’assureur “classique” indemnise son client si le danger survient en contrepartie de sa rémunération et en fonction de la formule choisie.
Par contre, la somme versée à l’assureur reste propriété de l’assureur si aucun imprévu ne survient. La grosse différence avec l’assurance halal est là. L’assurance halal est considérée comme un fond d’entraide géré par l’assureur.
La somme versée reste la propriété de l’assuré sauf en cas de perte indépendante de l’assureur. Et les intérêts générés par la gestion de l’assureur sont partagés.
Les avantages de l’assurance halal ?
Dans un pays musulman comme l’Algérie, une assurance halal aura pour conséquence de toucher plus de monde. Cela aura aussi un effet dynamique sur l’économie du pays, tout en luttant contre les intérêts désavantageux ou illicites, les Ribas.
Par la même occasion, la banque nationale algérienne souhaite montrer son engagement dans le développement des finances dites islamique. En mettant en place des structures compatibles avec la religion musulmane et ses préceptes.
Une résolution qui sera sans doute bien accueillie par les traditionalistes, mais aussi par la majorité des Algériens.