Le gouvernement a récemment publié le nouveau cahier des charges pour les concessionnaires qui importent des voitures neuves. Parmi les différentes conditions qui y figurent, on retient que les véhicules diesels ne pourront pas être importés. Seuls les véhicules équipés d’une motorisation à essence, électrique, hydrogène et hybride seront autorisés. Toutefois, leur émission de gaz ne devrait pas être supérieure aux normes exigées. Le délai de livraison ne devrait pas non plus dépasser les 45 jours réglementaires.
Importation des voitures d’occasion en Algérie
Les nouvelles conditions du cahier de charges pourraient inciter les citoyens à importer des véhicules d’occasion au lieu de s’orienter vers les voitures neuves importées ou montées localement par les concessionnaires.
Les prix ne sont pas encore fixés, mais comme les véhicules neufs équipés d’un moteur diesel sont interdits, les usagers pourraient manifester encore plus d’intérêt pour les voitures d’occasion ayant un moteur diesel. Le gazole est par ailleurs plus abordable par rapport à l’essence.
Baisse de 30% sur les prix des véhicules importés
Le marché de l’automobile en Algérie connaît une baisse de 30 % sur les prix des véhicules importés de moins de 3 ans. Cela est dû à la reprise de l’importation, mais aussi à la relance des activités des concessionnaires. Selon Mustapha Zebdi, le président de l’Organisation algérienne de protection et d’orientation du consommateur et son environnement, le contenu du nouveau cahier des charges ne devrait avoir aucune conséquence sur les prix des véhicules d’occasion, car il ne concerne que les voitures neuves.
Cependant, d’après Ahmed Zeghdar, on peut s’attendre à une autre baisse des prix des véhicules parce que leurs intrants seront désormais produits localement. Le coût de revient sera donc réduit puisque les éléments de montage des véhicules ne seront pas importés. Les matières premières et les matériaux seront transformés sur le territoire algérien.