Automobile Algérie – Nouvelles précisions au sujet des dossiers des concessionnaires

Importation de véhicules en Algérie - Nouvelles précisions au sujet des dossiers des concessionnaires

Le dossier automobile en Algérie ne cesse d’avancer depuis octobre 2020, quand le Président de la République a donné un grand coup de fouet à l’importation des véhicules de moins de 3 ans. Quelques jours plus tard, le ministère de l’Industrie annonçait la signature d’un accord avec la marque italienne Fiat pour l’ouverture d’une usine à Oran.

Le directeur général de la veille stratégique au ministère de l’Industrie, Bachir Kechroud, a révélé de nouvelles précisions ce 19 février sur les ondes de la Chaîne 1 de la Radio Algérienne. Des travaux sont en cours pour la mise en œuvre du cahier des charges de fabrication et d’importation automobile ; le comité spécialisé examine actuellement le dossier et il s’agit d’un travail purement technique. De plus, la liste des investisseurs retenus dans le secteur automobile sera bientôt communiquée par l’Agence algérienne de promotion des investissements.

Les annonces précédentes

Lors de sa promulgation en novembre 2020, le cahier des charges relatifs à l’importation des véhicules neufs était attendu avec grande impatience. Mais trois mois après, cette attente reste vaine car aucun concessionnaire n’a été agréé jusqu’à maintenant. Seul le groupe Stellantis a obtenu les autorisations pour ouvrir 16 usines de montage de voitures Fiat à Oran.

Quant à Renault Algérie, elle a pu reprendre ses activités grâce au déblocage d’un stock équivalent à 3 000 voitures sous forme de kits, mais à nouveau, elle est contrainte de fermer son usine en raison de la suppression du dispositif d’importation préférentielle des kits CKD/SKD. La direction de Renault Algérie a demandé aux autorités algériennes un nouveau quota de voitures afin d’éviter la fermeture de l’usine.

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Le cheminement vers l’importation

Le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune a ordonné au gouvernement de publier le cahier des charges des fabricants et des concessionnaires automobiles. Des nouvelles informations sont donc disponibles concernant l’importations des voitures neuves et de moins de trois ans en Algérie.

Tout se fait via une plateforme numérique pour les constructeurs et les concessionnaires afin de respecter une procédure technique et un travail de terrain particulier. Les constructeurs automobiles doivent se conformer à la réglementation algérienne récente concernant l’importation et la fabrication de véhicules.

Les avancées pour les concessionnaires

Cette nouvelle annonce offre un vrai espoir aux consommateurs algériens qui guettent la tendance du marché et attendent la concrétisation des changements promis par le gouvernement dans le domaine de l’automobile.

Les concessionnaires peuvent maintenant se rendre sur la plateforme numérique créée et proposée par le ministère de l’Industrie. Une fois inscrits, ils devront fournir diverses informations, comme leurs codes APE ou SIRET, leur adresse postale, leurs coordonnées bancaires et leurs documents liés à leur activité commerciale et financière.

Après vérification et validation des informations fournies, les concessionnaires pourront demander des quotas à l’importation et à la fabrication de véhicules neufs, tous les trimestres. Il leur faudra alors justifier leurs besoins et faire une demande de permis auprès de l’Agence algérienne de Promotion des Investissements (APSI). Le processus prend entre 15 et 20 jours.

L’APSI s’assurera que chaque concessionnaire remplisse les conditions requises et dispose des certificats et autorisations nécessaires pour pouvoir importer et fabriquer des véhicules neufs en Algérie. Ces pièces justificatives comprennent entre autres :

  • Une licence d’importation et / ou de montage de véhicules obtenue auprès du Ministère de l’Industrie.
  • Une assurance responsabilité civile et professionnelle couvrant les dommages causés aux clients par le concessionnaire et ses employés.
  • Un certificat d’assurance qualité attestant que le concessionnaire suit à la lettre les normes de qualité internationales.
  • Un certificat attestant que le concessionnaire possède la capacité commerciale et financière nécessaire pour effectuer son activité.
  • Une certification ISO9001 pour les activités liées à l’importation et à la fabrication de véhicules.
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Une fois que ces informations auront été validées, la demande de permis sera transmise à l’APSI qui délivrera ensuite un certificat d’inscription temporaire. Ce certificat sera valable pour une période de 6 mois renouvelable, à condition que le concessionnaire fournisse de nouveaux documents et informations au fur et à mesure.

Ainsi, le gouvernement algérien tente de restructurer le secteur automobile, en mettant en place de nouvelles règles claires pour faciliter l’accès des concessionnaires à l’importation et à la fabrication de véhicules neufs. D’ici fin 2023, tous les concessionnaires devraient être en mesure d’importer leurs propres véhicules et de créer leur propre usine, avec l’approbation de l’APSI.

Sources

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Écrit par K. Sofia

Fraîchement diplômée en communication digitale, Sofia est une fan de la rédaction web. Elle a choisi de consacrer sa plume aux faits d’actualité People.