Le mardi 15 février, Abdelmadjid Tebboune a donné une interview périodique à la presse locale. Durant cet évènement, le chef de l’État a évoqué le sujet autour des impôts concernant les boulangers. On vous retrace tous les détails dans cet article.
Un calcul à partir des bénéfices
Lors de la rencontre susmentionnée, M.Tebboune a relaté la nouvelle mesure sur les impôts pour les boulangers. Il a, en effet, affirmé que ces derniers ne s’acquitteront que de « l’impôt sur le bénéfice » dès le mois de mars de l’année courante.
Si les impôts se basaient auparavant sur le chiffre d’affaires global, désormais, le calcul repose uniquement sur les bénéfices. À noter que la prochaine loi de finances complémentaire (LFC) comportera cette mesure.
Cette décision a été prise pour optimiser les prix des baguettes le temps qu’il y ait « d’autres amendements qui exigent davantage de temps » a-t-il précisé. Pour rappel, les boulangers ont élevé le coût des pains à 15 DA en janvier dernier.
Quid des produits alimentaires de grande consommation ?
Hormis la déclaration sur l’exonération des impôts pour les boulangers, Abdelmadjid Tebboune a également parlé des taxes sur certains produits alimentaires de grande consommation.
Compte tenu de l’inflation des prix des denrées alimentaires qui avaient affecté considérablement le pouvoir d’achat des Algériens, il a confirmé le gel des taxes susmentionnées.
Le président de la République a indiqué, en effet, que « La flambée des prix sur les marchés mondiaux a fait que les fonds destinés auparavant à l’achat de quantités données de céréales ; et de légumineuses, ne suffisent aujourd’hui qu’à en acquérir le tiers. »
« Il y avait des taxes de 5 % sur certains produits de large consommation dans le cadre du budget. De quoi, nous avons décidé de les suspendre… » a-t-il conclu.