Le gouvernement canadien a récemment annoncé une suspension temporaire de son programme de résidence permanente pour le parrainage familial. Cette décision, qui a suscité de nombreuses réactions, intervient dans un contexte particulier et soulève plusieurs questions. Quelles sont les raisons de cette suspension ? Quels en seront les impacts sur les familles concernées ? Comment se positionne le Canada par rapport à d’autres pays en matière d’immigration familiale ? Autant de questions auxquelles nous tenterons de répondre dans cet article. Restez connectés pour comprendre les enjeux de cette actualité brûlante.
Suspension temporaire du programme de parrainage familial au Canada
Le gouvernement canadien a récemment annoncé une suspension provisoire du programme de parrainage des parents et grands-parents, une décision qui impactera de nombreuses familles. Cette mesure, visant à revoir les critères du programme, signifie qu’aucune nouvelle demande ne sera acceptée pour le moment. Le Canada, connu pour sa politique d’immigration accueillante, semble ainsi adopter une approche plus rigoureuse afin de mieux gérer l’afflux d’immigrants et optimiser leur intégration.
Objectifs et réévaluation du programme d’immigration
Le ministre de l’Immigration, Marc Miller, soutient cette directive qui vise à atteindre les objectifs du gouvernement en matière d’immigration et de regroupement familial. Le plan d’immigration du gouvernement prévoit une baisse globale des niveaux d’immigration pour les trois prochaines années. Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une volonté de mieux contrôler les arrivées et d’optimiser l’intégration des nouveaux arrivants. Seules 15 000 demandes, présentées l’année dernière, seront traitées dans le cadre du regroupement familial.
Gestion des demandes existantes et alternatives futures
Le gouvernement canadien se concentrera sur les 15 000 demandes de parrainage familial reçues l’année dernière, mettant en suspens toute nouvelle demande. À la fin de 2023, plus de 40 000 dossiers de parrainage de parents et grands-parents étaient encore en attente de traitement, avec un délai moyen de 24 mois pour obtenir une résidence permanente. Face à cette situation, le gouvernement envisage des alternatives pour les nouvelles demandes et prévoit d’annoncer de nouveaux dispositifs dans le cadre de sa politique d’immigration révisée.