Face à une vague de critiques internationales concernant la gestion des chiens errants au Maroc, Abdelouafi Laftit, le ministre de l’intérieur, monte au créneau pour défendre la stratégie nationale. Il souligne les efforts déployés par le pays pour résoudre ce problème complexe et sensible. Cet article se propose d’examiner en détail les arguments avancés par Laftit, ainsi que les réactions qu’ils ont suscitées à travers le monde.
Nous analyserons également les différentes facettes de cette problématique qui touche non seulement le Maroc, mais aussi de nombreux autres pays. Restez avec nous pour un éclairage complet sur cette question brûlante.
La gestion des chiens errants au Maroc : une approche respectueuse du bien-être animal
Abdelouafi Laftit, ministre de l’intérieur marocain, a récemment souligné l’importance du respect du bien-être animal dans la gestion des chiens errants. Il a insisté sur le rôle crucial des associations de protection animale dans cette démarche. Selon lui, la loi n°19.25 permet d’établir un équilibre entre la prise en charge et la protection des animaux errants, leur droit à la vie et la prévention des risques qu’ils peuvent représenter pour la sécurité des citoyens.
Le ministre a également dénoncé les attaques médiatiques visant à ternir l’image du Maroc sur cette question, insistant sur les efforts nationaux en matière de prévention, de protection de la santé publique et de respect des droits des animaux.
Des mesures concrètes pour la gestion des chiens errants
Le gouvernement marocain a mis en place plusieurs initiatives pour gérer la population de chiens errants. Des circulaires ont été émises invitant les collectivités territoriales à créer et équiper des centres de collecte et d’hébergement pour ces animaux. Ces cinq dernières années, près de 240 millions de dirhams ont été alloués à l’établissement et à l’équipement de ces centres.
En outre, un accord de partenariat signé en 2019 vise à stabiliser puis réduire progressivement le nombre de chiens errants. Cette stratégie comprend la stérilisation chirurgicale des animaux pour éviter leur reproduction, ainsi que leur vaccination contre la rage.
Amélioration des soins vétérinaires pour les chiens errants
Le Maroc a entrepris des efforts significatifs pour améliorer les soins vétérinaires destinés aux chiens errants. Un complexe vétérinaire mobile est en construction à Kénitra, offrant une gamme complète de services vétérinaires, y compris la vaccination, le traitement, la stérilisation et l’hébergement temporaire.
De plus, 20 dispensaires animaliers sont prévus d’ici fin juillet, dont un à Rabat qui est déjà opérationnel. Chaque année, 40 millions de dirhams sont transférés au budget de l’Institut Pasteur du Maroc pour financer l’achat de vaccins et de sérums contre la rage, distribués à 565 centres de santé à travers le pays.



