Dans un contexte où la régulation de l’espace publicitaire à la télévision est de plus en plus scrutée, cinq chaînes se retrouvent dans le viseur des autorités pour avoir diffusé des spots publicitaires prolongés. Cette situation soulève des questions sur les limites de la publicité à la télévision et les conséquences potentielles pour les chaînes qui ne respectent pas les règles en vigueur. Dans cet article, nous allons explorer cette mise en demeure, ses implications et ce qu’elle révèle sur l’état actuel de la réglementation publicitaire à la télévision. Restez avec nous pour une analyse approfondie de cette affaire.
ANIRAV met en demeure cinq chaînes de télévision pour des coupures publicitaires excessives
L’Autorité nationale indépendante de régulation de l’audiovisuel (ANIRAV) a émis des mises en demeure à l’encontre de cinq chaînes de télévision, suite à des interruptions publicitaires jugées trop longues. Les chaînes concernées sont « Echorouk TV », « El Hayat », « Ennahar », « Bahia » et la Chaine nationale « TV6 ». Ces dernières ont été sommées de se conformer aux dispositions légales relatives à la publicité audiovisuelle dans un délai de 72 heures, sous peine de sanctions financières et potentiellement une suspension totale ou partielle de leurs programmes.
Non-respect des dispositions légales concernant la publicité audiovisuelle
Malgré un délai de 72 heures accordé pour se conformer aux règles légales en matière de publicité audiovisuelle, les chaînes ont choisi de privilégier leurs gains financiers au détriment de l’intérêt des téléspectateurs et de la qualité des programmes. L’ANIRAV avait déjà souligné l’importance du respect de ces dispositions dans une annonce faite le 24 février 2025. Cependant, les chaînes ont ignoré cet appel à l’autorégulation et au respect des lois, mettant en péril leur autonomie dans l’élaboration de leurs grilles de programmes.
Sanctions potentielles en cas de non-conformité
Si les chaînes ne respectent pas la mise en demeure dans le délai imparti, elles s’exposent à des sanctions financières dont le montant et la durée seront déterminés ultérieurement. L’ANIRAV pourrait également ordonner la suspension totale ou partielle des programmes concernés par l’infraction. Ces mesures sont prises en vertu des articles 76 et 77 de la loi n°23-20 relative à l’activité audiovisuelle.


