L’Algérie et le Liban, deux nations liées par une histoire commune et des relations diplomatiques solides, sont aujourd’hui au cœur d’une coopération énergétique inédite. Face à la crise d’électricité qui frappe le Liban, l’Algérie s’est positionnée comme un allié de taille pour aider ce pays à surmonter ses difficultés. Cet article se propose d’explorer les contours de cette aide algérienne, en mettant en lumière les stratégies mises en place et leurs impacts potentiels sur la situation libanaise. Un focus particulier sera accordé aux implications économiques et politiques de cette coopération bilatérale.
L’Algérie s’engage à soutenir le Liban face à sa crise énergétique
Le Liban, plongé dans l’obscurité suite à l’arrêt de sa dernière centrale électrique, peut compter sur le soutien de l’Algérie. Le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé le 18 août dernier son intention d’aider le pays du Cèdre en fournissant des quantités de fioul pour relancer ses centrales électriques. Cette décision a été communiquée au Premier ministre libanais, Najib Mikati, par son homologue algérien, Nadir Larbaoui. Une aide précieuse pour le Liban qui traverse une grave crise économique et énergétique.
Impact de l’arrêt de la dernière centrale électrique au Liban
La fermeture de la dernière centrale électrique en activité au Liban le 17 août a plongé tout le pays dans une obscurité totale. Les infrastructures vitales, telles que l’aéroport, le port, les pompes à eau, les stations d’épuration et les prisons, ont été touchées par cette coupure d’électricité. Cette crise énergétique est le résultat direct de la crise économique qui sévit depuis plusieurs années au Liban, entraînant une pénurie d’approvisionnement en énergie. Le pays est donc confronté à un défi majeur pour rétablir l’électricité sur l’ensemble du territoire.
Le rôle controversé de l’Algérie dans l’approvisionnement énergétique du Liban
Historiquement, l’Algérie a joué un rôle clé dans l’approvisionnement en fuel oil et gas oil du Liban entre 2006 et fin 2020, essentiel pour la production d’électricité par l’Électricité du Liban. Cependant, SPC Sonatrach, filiale londonienne de Sonatrach, a été mise en cause par les autorités libanaises pour avoir fourni du fioul frelaté. Suite à ces accusations, SPC Sonatrach a décidé de ne pas renouveler ses deux contrats avec le ministère libanais de l’Énergie, ajoutant une couche supplémentaire de complexité à la crise énergétique actuelle.
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