Les connaisseurs du marché noir de la devise du FMI ont réitéré leur désaccord face au Square Port Saïd. Les experts ont clairement annoncé leurs recommandations afin de remédier à ce grand fléau monétaire et au trafic illégal.
La problématique du marché noir de devise
Le Square Port Saïd a toujours été le théâtre d’un mouvement financier couvert. Il s’agit d’un espace public sous forme de jardin qui se trouve en plein centre d’Alger. De nombreuses activités illicites s’y passent. Elles font régresser l’économie du pays.
Le marché noir de la devise n’est pas une contrebande inconnue. Sa présence au sein d’Alger est tolérée. Il permet au citoyen d’accéder à un transfert de fonds à l’étranger sans subir des interrogations et des suivis. C’est également un moyen plébiscité pour s’acheter des véhicules pour partir vers un autre pays.
De nombreuses tentatives ont été menées pour éradiquer ce problème depuis 1990. Mais aucune n’a vraiment eu d’impact positif. Mohamed Sami Agli, un haut responsable du Forum des chefs d’entreprises a fait savoir à la presse qu’une somme de 80 milliards de dollars circule dans ce marché. L’argent détourné représente presque la moitié du PIB algérien.
Quelles solutions propose l’État ?
Le ministre actuel de la Justice veut apporter sa pierre à l’édifice. Abderrachid Tabi a fait savoir son intérêt pour résoudre le problème du marché noir. Une loi sera mise à l’épreuve pour l’éliminer complètement. Les discussions à propos de sa mise en œuvre sont étudiées au parlement.
L’État propose donc de numériser toutes les transactions monétaires qui se déroulent au pays. Cette initiative assure le traçage de tous les fonds en mouvement. Dès la nouvelle année 2023, le paiement par chèque sera obligatoire sur certains marchés.
D’autres experts préconisent, entre-temps, l’utilisation des cartes électroniques pour les grosses transactions. Cela va réduire la masse d’argent qui circule sur le marché illicite.
