En attendant les résultats, les bacheliers algériens viennent d’être informés que les accès à la faculté de médecine et aux grandes écoles doivent désormais respecter des conditions spécifiques. Retrouvez toutes les informations à savoir sur ce sujet.
Une moyenne minimum a été fixée
Le Directeur de l’Enseignement et de la Formation supérieure au MESRS, Djamel Boukezzata, a dévoilé hier le nouveau système pour l’admission des nouveaux étudiants en médecine. Les bacheliers 2022 doivent obtenir une moyenne minimum de 15 à leur examen du bac pour pouvoir espérer intégrer la filière.
Cette condition permet certainement de donner une chance aux meilleurs bacheliers. Elle vise aussi à motiver les futurs médecins à travailler durement dès le lycée. Cette méthode se voit être une préparation nécessaire en sachant la charge des études à la faculté, en plus de leur lourde responsabilité lorsqu’ils prendront leur poste.
La sélection est drastique vu que les places sont limitées. Cette moyenne avait déjà été imposée l’année dernière par le prédécesseur de Djamel Boukezzata, Boualem Saïdini. L’actuel directeur a également fait savoir que cette moyenne de 15 sera dorénavant indispensable pour pouvoir intégrer une grande école.
Un critère complémentaire à prendre en compte
L’ancien DG avait choisi de se baser à la fois sur la note générale du bac et la note obtenue pour une matière essentielle à savoir les sciences naturelles. Une nouvelle moyenne sera alors calculée pour classer les candidats.
La réforme de cette année repose sur une sélection priorisant les bacheliers selon leur filière du lycée. Ceux ayant choisi le bac scientifique seront en première position, suivis de ceux en série math et enfin, on privilégiera les élèves de math techniques.
En résumé, pour préserver le prestige de la filière médecine et celui des grandes écoles algériennes, les responsables essaient de mettre en place des critères d’admission de plus en plus rigoureux.