Dans un contexte de mondialisation des soins de santé, une nouvelle collaboration internationale fait son apparition. Un hôpital belge et l’Algérie ont décidé d’unir leurs forces pour améliorer l’accès aux soins de qualité pour les patients algériens. Cette convention de soins à l’étranger est une première entre ces deux pays et promet de nombreux avantages pour les deux parties. Découvrez dans cet article comment cette alliance pourrait transformer le paysage médical en Algérie et en Belgique, et quels sont les enjeux de cette coopération inédite.
Accord de coopération entre l’Algérie et la Belgique pour le transfert des patients algériens
Un accord de coopération a été conclu le 30 septembre 2024 entre l’Algérie et le centre hospitalo-universitaire de Bruxelles, en vue d’améliorer le transfert des patients algériens à l’étranger. L’accord a été signé par la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS) lors d’une cérémonie au Centre familial de Ben Aknoun à Alger. Parmi les personnalités présentes figuraient le ministre du Travail, Fayçal Bentaleb, et l’ambassadeur de Belgique en Algérie. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts de l’État algérien pour diversifier les lieux d’accueil des patients et améliorer la qualité des soins de santé.
Objectifs et avantages de l’accord de coopération sanitaire
Cet accord vise à élargir les options d’accueil pour les patients algériens tout en améliorant la qualité des soins qu’ils reçoivent. Il permettra également à l’Algérie de bénéficier des expertises médicales avancées disponibles en Belgique, renforçant ainsi la coopération et les échanges médicaux entre les deux nations. De plus, il offre une opportunité précieuse aux spécialistes algériens d’acquérir des compétences avancées dans diverses spécialités, contribuant ainsi à l’amélioration continue du système de santé algérien.
Projets futurs et visites de la délégation belge
Le gouvernement algérien s’efforce de renforcer le système de santé national, réduisant ainsi le nombre de maladies nécessitant un transfert à l’étranger à seulement six. Des projets de coopération avec d’autres pays sont en cours pour traiter ces maladies en Algérie. L’accord avec l’hôpital bruxellois comprend des clauses de formation et de transfert de technologie. Un plan de travail commun a été établi, axé sur la médecine nucléaire et l’oncologie pédiatrique. La délégation belge prévoit de visiter plusieurs établissements médicaux algériens pour découvrir l’expérience locale dans ces domaines.