La propagation du coronavirus durant ces derniers jours, en Algérie, impose l’adoption d’un bon nombre de restrictions afin d’améliorer la situation sanitaire du pays. À cet effet, deux établissements scolaires localisés dans la wilaya de Tizi Ouzou en Kabylie ont été fermés pas les autorités responsables. En dépit de cela, plusieurs Algériens bloqués sur le territoire national réclament toujours l’autorisation de sortir des frontières algériennes.
Plusieurs Algériens de différents horizons réclament leurs autorisations de sortie pour diverses raisons
Cela fait plusieurs mois que les frontières algériennes sont restées fermées en raison de la lutte contre le Covid-19. Selon le quotidien algérien, El Watan, ils sont au nombre de 32.000 à effectuer cette revendication.
Ceux qui sont bloqués sur le territoire national vivent un calvaire depuis que tous les vols et voyages reliant l’Algérie aux autres pays ont été suspendus. On retrouve parmi eux des étudiants, des salariés à l’étranger, des malades ainsi que des pères ou mères de famille démunis de toute possibilité de rejoindre leurs foyers.
Deux de cette assemblée ont, d’ailleurs pris la parole concernant leur demande. D’une part, il s’agit de Faycal Boulemka qui a retracé leur parcours pour obtenir cette fameuse autorisation de sortie. Ils ont, d’après lui, épuisé tous les recours et frappé à toutes les portes en vain. Ce ressortissant algérien affirme qu’il leur est impossible de trouver une solution à leur problème, bien qu’ils aient déjà organisé plusieurs réunions après du ministère de l’Intérieur. Boulemka tire également la sonnette sur les risques encourus par ces Algériens en restant bloqués en Algérie.
En effet, la situation familiale de certains parmi eux risque de se dégrader. On y trouve des parents, dont les enfants sont restés l’étranger ainsi que des personnes séparés, injustement, de leurs conjoints. Les études et l’avenir des étudiants à l’étranger, qui sont bloqués sur les lieux sont également menacés. Il en de même pour la santé, voire même la vie, des malades qui ont besoin de soin dans des hôpitaux européens.
Sans oublier que la majorité de ces Algériens restés au pays par faute d’autorisation de voyager mettent en péril leur carrière. C’est d’ailleurs, le cas d’un témoin sur le journal El Watan ce mercredi 28 avril, qui est maintenant dispensé de voyage depuis 10 mois. Celui-ci risque de perdre un poste de travail opportun à cause du blocage occasionné par les mesures et les restrictions prises en vue de la lutte contre le coronavirus.
232 cas positifs du Covid-19 en 24 heures : deux établissements du village de Tala Athman en Kabylie fermées par les autorités
Tandis que des milliers d’Algériens réclament l’autorisation pour sortir du territoire, les chiffres relatifs à la contamination au Covid-19 rebondissent à nouveau en Algérie. La population de la Kabylie a, d’ailleurs, assisté ce mercredi à la fermeture de deux établissements dans le village de Tala Athman.
Certes, la situation sanitaire dans le pays a été plus ou moins prometteuse ces derniers temps en vue de la stabilité des chiffres et du nombre total de contaminations toujours inférieur à 100. Toutefois, les résultats de ces dernières heures incitent la population algérienne à faire preuve de vigilance à l’égard de cette maladie.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, une école primaire et un collège du village de Tala Athman ont été fermés par les autorités compétentes de la wilaya Tizi Ouzou. Selon des associations des parents d’élèves, plusieurs cas positifs au coronavirus parmi les 16 enregistrées en 24 heures dans la wilaya, viennent de ces établissements actuellement fermés.