L’Algérie est classée parmi les meilleurs élèves dans le domaine agricole. Malgré cette période de crise économique et alimentaire, le pays ne s’en sort pas si mal au vu de ses derniers résultats. Tant dans le domaine économique qu’agricole.
Alors qu’on annonçait des difficultés liées à la crise en Ukraine et son impact sur les ressources alimentaires dans les pays importateurs, notamment au maghreb, l’Algérie reste sur une pente ascendante. En effet, les résultats émis par le World Economic Forum sont issus d’un effort consenti par le gouvernement algérien depuis un certain temps.
Une nouvelle stratégie agricole
La réussite dans le domaine agricole de l’Algérie n’est pas le fruit du hasard. De nouvelles mesures ont permis l’augmentation de la productivité du pays. Selon les analystes, ses efforts sont constatés dans 3 axes.
Tout d’abord l’investissement et l’acquisition matérielle et technique. Le gouvernement a facilité l’acquisition d’engins agricoles qui manquaient cruellement dans le secteur. Ceci pour faciliter le travail des agriculteurs et augmenter la productivité.
La diversification de la production est le deuxième volet de cette stratégie. En effet, devant les contraintes climatiques et le réchauffement climatique. La diversification permet de recourir aux espèces adaptées selon la région et le climat, mais surtout de participer à la préservation de celui-ci.
Le troisième volet est l’innovation. Il s’agit de l’application de nouvelles méthodes durables tels qu’un système d’irrigation innovant et écoresponsable ou l’utilisation des nouvelles technologies. Des méthodes qui permettent de déceler les conditions d’optimisation d’une productivité respectueuse de l’environnement.
Classement du Forum de Davos
Selon ce forum international, publié ce 17 janvier. L’Algérie figure parmi les pays avec la meilleure transition alimentaire, naturelle et sanitaire. Le pays a pu doubler sa production alimentaire en moins de 20 ans. Tout en passant sous la barre des moins de 3 % du taux de sous-alimentation, soit le plus bas du continent africain.
À noter une diminution de 51 % de la production de gaz à effet de serre des cultures.