Depuis plusieurs semaines déjà, une crise sans précédent règne entre l’Algérie et l’Espagne. De son côté, l’Algérie a mis en place des mesures d’austérité face au gouvernement espagnol.
En effet, cette crise émane de la position géopolitique qu’a adoptée Madrid sur la question occidentale, apportant son soutien au Maroc. Un changement de camp qu’Alger a considéré comme hostile.
Vous n’êtes pas sans savoir que suite à cette situation, le gouvernement algérien a rompu les accords d’amitié le liant avec son voisin méditerranéen. Effectivement, depuis le 24 juillet dernier, Alger a mis fin à ses relations commerciales avec le gouvernement de Pedro Sanchez.
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Et si plusieurs secteurs sont touchés, celui de l’énergie représente le plus gros marché. Le gaz algérien constitue près de 90 % des exportations vers l’Espagne, classant l’Algérie, il y a encore quelques mois, comme premier exportateur de gaz vers le royaume d’Espagne.
Dans l’impossibilité d’arrêter totalement ses exportations d’énergie selon le contrat qui les lie, le gouvernement algérien réduit progressivement son approvisionnement. Une situation qui a mis à mal son antagoniste espagnol.
Désormais, l’Algérie est descendue à la 3eme place des exportateurs de gaz en Espagne, et installe un rapport de force qui a déjà causé des millions de dollars de perte à son adversaire.
Face à cette situation, l’Espagne a décidé de prendre certaines mesures pour faire face à cette crise. Une décision qui ne fait pas l’unanimité auprès de ses citoyens.
Après avoir mis en place des taxes sur les entreprises et les banques pour lutter contre l’inflation, Madrid prend la décision, non moins populaire, de réduire la consommation d’énergie de la population.
Ainsi, le gouvernement a décrété l’extinction et la fermeture des magasins à partir de 22h afin de réduire les consommations superflues. Toutefois, il faut savoir que l’Espagne n’est pas le seul pays européen à réfléchir sur cette éventualité.