En Algérie, la pénurie d’huile a fait réagir les consommateurs comme les autorités. Les grossistes, quant à eux, persistent sur la décision d’arrêter la mise en vente de ce produit pour une durée indéterminée. La raison qui explique cette situation est hallucinante !
Un risque élevé de vente à perte pour les grossistes ?
L’État pousse les commerçants à mettre en avant les matières premières locales afin d’améliorer l’économie du pays. Un détail qui ne fait malheureusement pas l’unanimité. Les grossistes affirmeraient que ce genre d’initiative pourrait mener leur entreprise à leur perte.
En effet, le gouvernement ne leur propose aucune indemnisation. Les commerçants ont donc opté pour une solution de facilité : privilégier les produits importés et augmenter le prix de l’huile de table. Ils repoussent l’idée d’avoir une faible marge de prix.
De leur côté, les habitants confirment d’ailleurs que le produit de grande consommation indiqué précédemment n’est plus disponible sur le marché.
Suspension de commercialisation d’huile : plusieurs régions concernées
Face à ce gros dilemme qui oppose les grossistes et les autorités, ces dernières ont mené leur enquête. La commission en charge de cette mission annonce justement la mise en vente et l’introduction de l’huile de table sur le marché clandestin à Mali.
Le prix s’élève dans les alentours de 1300 à 1600 DZD. Elle réalise également que ce fléau touche de nombreuses régions de l’Algérie. Tous les commerçants restent consensuels quant à la principale raison de l’arrêt de la commercialisation.
Par ailleurs, ils essaieraient aussi de contourner le décret exécutif n° 77 qui balise les tarifs du produit susmentionné à la limite des 650 DZD. Le président de l’Assemblée nationale devra, par la suite, examiner le rapport des parlementaires de la commission de l’enquête.