Découvrez l’histoire inspirante d’un parcours académique qui a traversé les frontières et les défis du conflit israélo-palestinien. De Gaza à Sousse, ce récit exceptionnel met en lumière la détermination et la résilience face aux obstacles politiques et sociaux. Cet article explore comment, malgré un environnement souvent hostile, l’éducation peut être un vecteur de changement et d’espoir.
Plongez dans cette aventure humaine et éducative hors du commun, qui vous emmènera au cœur des réalités du Moyen-Orient jusqu’aux rives de la Tunisie.
Mahmoud Chikh Ahmed : un doctorat en histoire malgré les obstacles
Malgré les défis imposés par le conflit à Gaza, Mahmoud Chikh Ahmed a réussi à obtenir son doctorat en histoire avec la mention « très honorable » de l’Université de Sousse. Originaire de Gaza, il a dû soutenir sa thèse à distance, une première pour cette université tunisienne, en raison de l’impossibilité de quitter son pays en pleine offensive sioniste.
Sa thèse, intitulée « La Palestine et le mouvement national arabe 1919-1939 », est le fruit de cinq années d’efforts et témoigne de sa détermination à poursuivre ses études malgré les circonstances tragiques. Cette réalisation exceptionnelle souligne l’importance de l’éducation et du savoir, même dans les situations les plus difficiles.
Les épreuves de Mahmoud durant l’offensive israélienne
Mahmoud a dû faire face à des défis personnels déchirants pendant l’offensive. Sa jambe a été gravement blessée, sa maison détruite par un bombardement et sa nièce tragiquement tuée. Son père a également subi de graves blessures.
Malgré ces épreuves, il a réussi à soutenir sa thèse depuis une clinique privée à Khan Younès, après que l’hôpital initial a été la cible d’un bombardement. Ces circonstances ont mis en lumière sa résilience et son engagement indéfectible envers l’éducation, même dans les situations les plus désespérées.
Le jury salue la détermination de Mahmoud
Le jury, composé de professeurs d’enseignement supérieur de diverses facultés, a examiné la thèse de Mahmoud. Le doyen de la Faculté des Lettres de Sousse, Mohamed Bouhlel, a exprimé son admiration pour la persévérance et la détermination de l’étudiant palestinien.
Malgré les obstacles insurmontables auxquels il a été confronté, Mahmoud a choisi de se munir de l’outil le plus puissant : le savoir. Il a souligné que cette réalisation exceptionnelle est un symbole fort de la résilience humaine et de la soif inextinguible de connaissance, même dans les circonstances les plus adverses.
