Le marché automobile en Algérie subit une crise depuis quelques années déjà. L’importation de voitures immatriculées 2022 éveille alors la curiosité des citoyens. Quelles sont les procédures ?
La situation en Algérie crée des controverses
Suite à la suspension des activités d’importation et de construction de voitures en Algérie, le marché de l’automobile au pays subit une crise constante. Face à cela, les citoyens s’angoissent.
Certains concessionnaires ont déjà réclamé l’intervention de l’État. Mais il paraît que tout stagne encore. Les Algériens demeurent ainsi inquiets, d’autant plus que l’État n’a encore fait aucune annonce concernant la date de reprise de cette activité.
Toutefois, certaines voitures immatriculées 2022 sont actuellement visibles sur le marché. Ce qui a créé de nombreux débats, une véritable altercation et des confusions auprès des citoyens et certains commerçants.
Ces derniers se demandent comment ces gens procèdent-ils à cette importation et quelles sont les conditions ? Ainsi, Saad Sellami, un expert en économie, a donné apporté des explications.
Un expert économique dévoile les procédures à suivre
Sans conteste, la stagnation du marché automobile en Algérie a amené de l’inconfort dans la vie des citoyens qui doivent faire front à des tarifs exorbitants. Ils attendent alors que le gouvernement mette fin aussitôt à cette situation.
L’expert économique, Saad Sellami, a donc apporté des explications sur la possibilité d’importation de véhicules immatriculés 2022.
Selon lui, il y a tout d’abord les licences des moudjahidin qui permettent à une personne d’acheter une nouvelle voiture étrangère et de la faire entrer sur le territoire algérien.
En effet, cette procédure permet d’importer une voiture individuellement ou un bon nombre de véhicules à travers les concessionnaires particuliers. En procédant ainsi, ils pourront bénéficier de l’abattement des taxes de douane, mais à certaines conditions.
Par exemple, il est interdit de revendre l’automobile pour une durée de 3 ans.
En outre, certaines personnes importent les véhicules au nom de l’organisme ou du citoyen importateur en payant toutes les taxes. Celles-ci varient de 100 à 300 millions de centimes de DA en fonction du type de voiture.